Qui ne s’est pas posé cette question un jour ?
Elle revient de temps en temps dans nos parcours de vie… Quand la situation ne nous plaît plus ou que nous avons l’impression qu’on pourrait vivre quelque chose de plus intense, de plus en adéquation avec notre être. On a l’impression de ne pas être à sa vraie place…
Mais voilà, il y a les contraintes matérielles, culturelles, traditionnelles… Sans compter les biais cognitifs, peut-être que notre lucidité, notre entendement est affecté par un mécanisme psychique qui nous fait tout remettre en cause alors qu’objectivement tout va bien…
Difficile de s’y retrouver et de prendre une décision…
C’est une question de sens …
Ce que nous faisons de notre vie dépend d’énormément de facteurs. Il y a des facteurs externes, évidemment si vous êtes dans un pays en guerre, ravagé par des crises ou autoritaire, vos marges de manœuvre se réduisent : les contraintes extérieures sont telles qu’elles ne vous offrent pas les conditions optimales pour avoir accès aux ressources qui vous permettent de développer vos capacités, exprimer votre singularité ou explorer vos envies… Sans aller dans ces extrêmes, la société dans laquelle vous évoluez émet des cadres, des normes, des systèmes de valeurs qui agissent, influent ou pèsent sur vos propres représentations. Il faut questionner cette influence dans votre quête de sens. Qu’est-ce que réussir par exemple ?
Il y a aussi bien sûr des facteurs internes : l’état de votre estime de soi, votre degré de conscience de vos besoins, de vos blessures, de vos valeurs, de vos principes, de vos envies, de votre vécu, de vos croyance, de vos pensées limitantes de votre ego…
Pour arriver à s’y retrouver dans tout ce chaos interne et externe, il y a un outil intéressant à étudier : l’IKIGAÏ.
Alignement de planètes
Avant d’attendre un éventuel alignement de planètes miraculeux, l’Ikigaï est une manière d’aligner nous-même nos propres planètes !
La technique est assez simple, il suffit de trouver ce qui est à la conjonction de ce qu’on aime, ce dont pour quoi on est doué, ce dont le monde a besoin et ce qui pourrait faire l’objet d’une rémunération.
En japonais, l’IKIGAÏ est la « raison d’être ». Toute une méthode s’est développée autour de ce concept qui fait écho à la quête de sens des occidentaux.
Après avoir participé à des ateliers IKIGAÏ, je me suis dit que le labyrinthe se prêterait bien à l’exercice. En effet, grâce à sa structure, sa forme géométrique et son caractère sacré, il peut nous aider efficacement à cheminer à l’intérieur de nous-même pour trouver ce fameux IKIGAÏ, trésor au centre du labyrinthe…
Une méditation pour trouver son IKIGAÏ dans un labyrinthe
Voici le plan de la méditation que le labyrinthe m’a inspiré pour trouver son IKIGAÏ
1er voyage : se connecter avec tout ce qu’on aime faire, ce qui nous procure de la joie, de la fierté, de l’excitation, de l’inspiration
2eme voyage : Parmi tout ce qu’on aime faire, sélectionner ce pour quoi on a un certain talent, des compétences, un savoir-faire, une expertise, une habilité…
3eme voyage : Parmi la sélection issue du 2ème voyage, qu’est ce que le monde a besoin ? A mon sens ? De mon point de vue…
Centre : Je synthétise en 3 ou 4 mots ce que j’aime, puis ce dont pourquoi je suis doué puis ce dont le monde a besoin selon moi. Et je tente une synthèse en 3 ou 4 mots des 3 synthèses trouvées. Cette synthèse des synthèses, c’est mon IKIGAÏ du moment.
3ème voyage : Je vérifie si cet IKIGAÏ est bien en phase avec mon âme. Je le rectifie si nécessaire. Jusqu’à ce que mon âme se sente honorer par la formulation trouvée.
2ème voyage : Je mets en dialogue cet IKIGAÏ avec mon esprit : mes valeurs, mes principes, ma façon de penser, d’exprimer mes émotions, le fonctionnement de ma psychée, les différentes parts de moi… Comment tout cela réagit ? est-ce compatible ? est-ce aligné ? harmonieux ? bénéfiques ? Comment cet IKIGAÏ transforme mon esprit ?
1er voyage : Je place cet IKIGAÏ dans une perspective matérielle. Comment le traduire concrètement dans ma vie familiale, sentimentale, sociale, citoyenne et professionnelle. Comment je peux en tirer des bénéfices sociaux, affectifs, financiers ?
Volontairement, je n’applique pas le 4ème filtre du schéma de l’IKIGAÏ « Ce pour quoi vous pouvez être payé » avant d’arriver au Centre. Car je traite cette question de façon plus large à la dernière circonvolution parcourue, celle qui prépare la matérialisation, l’incarnation, la concrétisation des idées. L’idée de bénéfices est pour moi plus large que la question de l’argent. L’argent en fait partie bien sûr, mais il ne constitue pas notre seul « salaire ». Il faut avoir conscience de nos besoins profonds pour savoir si une activité va nous nourrir. Besoin de célébration, de communauté, d’accomplissement, d’appartenance, de reconnaissance, de sécurité, d’affection…. A ce propos j’aime beaucoup l’approche d’Art Mella sur les besoins. Ou encore la video de Et Tout Le Monde s’en Fout sur les besoins.
L’IKIGAÏ que je me suis trouvé est : « Participer au développement de l’Humanité ». Il résonne bien avec mes engagements sociaux, ma pratique professionnelle (mais pas vraiment avec ma profession) et ce que je fais ici entre alchimie végétale et méditation labyrinthique…
Bientôt, je ferai une méditation guidée sur ce plan !
A suivre !
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