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Je prends soin de moi !

Ça y est, je la lance !

🎁J’offre ma méthode au monde !

Ça fait un moment que j’y pense, que je la teste !

Ça fait même + de 30 ans que je cherche !

On est tous coincé entre nos envies et la raison, entre nos pulsions et nos objectifs.

Bien sûr il ne faudrait pas se coucher si tard mais c’est quand même cool de continuer cette série Netflix …

Bien sûr c’est pas raisonnable de se resservir de ce succulent Saint Nectaire mais c’est tellement bon et on ne vit qu’une fois !

Bien sûr le 3eme verre est de trop mais j’ai trop besoin de me détendre, de poser le cerveau…

Comment faire pour prendre soin de soi sans que la vie devienne tristement rangée ?

Voilà l’énigme que je poursuis depuis mes 15 ans !

A cet âge, j’ai perdu ma mère dans un accident de voiture. Trauma absolu pour un enfant. D’autant plus que ma mère était un modèle du genre : engagée socialement, croyante, débrouillarde, curieuse, dévouée… Tout le monde l’adorait… Il y avait du monde à son enterrement…

Bref, comme quasiment tous les ados de 15 ans, avant qu’elle ne décède, j’étais en rupture avec mes parents. Chemin normal d’une éducation basée sur l’émancipation : à 15 ans on se rebelle.

Autant dire que le terrain était propice à la culpabilité. Et j’ai fait un virage à 180°. Au lieu de tout vouloir rejeter de mes parents, j’ai choisi de garder tout ce que je pouvais de ma mère, pour la faire revivre en moi : sa foi, son engagement, son appétence intellectuelle, …

Mais elle est partie sans m’avoir expliqué comment on gère nos contradictions internes pour réussir ses rêves ?

Coincé entre l’envie de jouir sans entrave de chaque instant et contrôler sens, éthique et moralité de chaque geste ; entre folie et sagesse.

J’ai cherché tant d’années sans jamais réellement trouver. Comment mettre de la discipline sans s’interdire de vivre ? Comment rester ancré, aligné, centré en allant explorer quand même au-delà de la zone de confort ?

Certaines routines ont marché un moment puis ont été abandonnées.

Mais le temps avance. J’approche de mes 50 ans. C’est l’âge où on commence à prendre conscience que l’expérience terrestre à une fin et qu’il faut s’organiser pour réaliser ses rêves.

Je voulais devenir un sage. J’ai fait des choses pour mais j’ai gardé des habitudes qui jouent contre.

Alors il était temps pour moi de trouver la technique pour mettre un peu de discipline dans ma vie pour prendre soin de ma santé, mes relations, ma condition physique… Je connaissais des exercices de Qi Gong mais je ne les pratiquais que rarement. Je savais méditer et j’en connaissais les bienfaits mais je ne pratiquais pas quotidiennement. Sans parler des excès alimentaires, des addictions et de la procrastination…

J’ai fait comme d’habitude en pareil cas : je me suis posé et j’ai écrit des objectifs : améliorer mon sommeil, méditer tous les jours, faire des exercices de Qi Gong tous les jours. Et bien sûr, ça n’a pas tenu. J’ai failli encore une fois abandonner. Mais je me suis dit que si les objectifs étaient trop hauts, peut être je devrais commencer plus facilement. Et à force de retour-erreur, de réglage, d’adaptation, j’ai mis en place une méthode qui me convenait et que je tenais dans le temps !

Cette méthode est progressive : on a un objectif ambitieux mais on fixe des objectifs intermédiaires faciles à atteindre ! Pour monter 30 m, une échelle ou un escalier, ça peut être pratique ! Marche par marche, c’est plus facile que d’essayer vainement de sauter !

Elle est bienveillante : l’idée c’est d’avoir du succès pour se dire « je suis capable » plutôt que de laisser la petite voix toxique nous répéter « T’es nul, tu n’y arriveras pas, tu abandonnes à chaque fois… » Pas de jugement, que des encouragements. On n’arrive pas à remplir les objectifs intermédiaires ? Ce n’est pas grave, on recommence avec des objectifs + faciles ! L’important c’est le succès, grand ou petit !

Elle est simple : à l’ère du tout technologique, je suis allé naturellement vers une technologie la plus simple : papier et crayon ! La méthode c’est des fiches simples à remplir et des tableaux pour voir ses réussites !

Elle est systémique : pour que les changements s’inscrivent dans les profondeurs de notre être il est nécessaire de les appliquer dans tous les domaines de la vie ! Par exemple, si l’objectif est de perdre du poids, il ne faut pas juste faire du sport, il faut aussi un bon sommeil, une bonne alimentation et faire le nécessaire pour avoir une bonne santé.

Ma méthode, je l’ai appelée « Prends Soin De Toi »

Je l’ai faite tester auprès de ma chérie et d’amis et tous m’ont dit que c’était génial, qu’ils voyaient tout de suite l’intérêt, les effets et bénéfices !

Avec les retours, plus des lectures scientifiques sur le changement, les routines et le fonctionnement du cerveau, je l’ai encore améliorée !

Et maintenant elle est là.

Pour vous.

Elle vous attend !

Bonne nouvelle : elle est gratuite !

J’ai déjà un job, je n’ai pas besoin de ça pour vivre et les bienfaits de la méthode sont déjà « mon salaire ». La diffuser demande un peu d’argent mais je fais confiance à vos dons pour m’aider à la faire connaître !

Pour recevoir le kit de la méthode, suivez ce lien :

Programme « Prends soin de toi ! » | Les élixirs du labyrinthe

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Le véritable labyrinthe du Minotaure découvert en Crête ?

Ministère grec de la Culture : une découverte unique pour l’archéologie minoenne


Les recherches en cours au sommet de la colline de Papoura, à 494 m d’altitude. L’ensemble architectural monumental, de forme circulaire, unique pour l’archéologie minoenne, d’un diamètre d’environ 48 m. et d’une surface d’environ 1800 m². Il est situé au point le plus élevé de la colline, sur une partie du sommet de la colline qui avait été expropriée pour l’installation des systèmes de surveillance (radar) du nouvel aéroport.

Cette structure monumentale se compose de 8 anneaux de pierre superposés – d’une épaisseur moyenne de 1,40 m, avec une hauteur maximale estimée à 1,7 m – développés à différents niveaux d’altitude. Les anneaux forment un bâtiment circulaire (zone A) d’un diamètre de 15 m. au centre, avec une structure euphorique, dont l’intérieur (9 m. de diamètre) est divisé en 4 quadrants. La zone A est entourée d’une deuxième zone principale (zone B, 6,9 m de large), dans laquelle des murs radiaux coupent verticalement les anneaux des niveaux inférieurs, formant des espaces plus petits. Au fur et à mesure que la fouille progresse, une structure presque labyrinthique se révèle, car les espaces communiquent entre eux par d’étroites ouvertures. Deux entrées principales possibles vers les zones centrales ont été révélées au sud-ouest et au nord-ouest.

La principale période d’utilisation semble se situer entre (2000-1700 av. J.-C.), c’est-à-dire qu’il a probablement été fondé peu avant ou au début de la période paléopalatine (MMI-II), tandis que la présence de poteries néopalatines dans la couche de destruction indique que l’utilisation du monument s’est poursuivie pendant la période des nouveaux palais.

Afin d’évaluer les résultats et de planifier la poursuite du projet de construction de l’aéroport, une large réunion a été organisée sur le site de construction de l’aéroport en cours de construction et une autopsie a été pratiquée sur la colline avec la participation de toutes les parties concernées sous la direction de la ministre de la culture Lina Mendoni et du vice-ministre de l’infrastructure et des transports Nikos Tahiaos. Au cours de la réunion, Lina Mendoni a déclaré très clairement que les fouilles de la découverte doivent se poursuivre, afin que les excavateurs puissent l’interpréter, et bien sûr être préservées compte tenu de son caractère unique. Comme l’a souligné la ministre de la culture, il est évident que les travaux de construction de l’aéroport doivent se poursuivre sans entrave, mais la découverte doit également être protégée. C’est pourquoi il a été décidé de rechercher un autre emplacement approprié pour le radar. Les deux ministres ont convenu que l’autorité de l’aviation civile préparera et soumettra prochainement au ministère de l’aviation civile une nouvelle étude sur l’emplacement du radar.

À l’issue de l’autopsie, le ministre de la culture a déclaré ce qui suit : « Il s’agit d’une découverte unique d’un grand intérêt. Il existe des solutions pour achever l’étude archéologique du monument et le protéger complètement. Nous avons une très bonne coopération avec le ministère de l’infrastructure et des transports et avec le vice-ministre responsable, Nikos Tachias. Nous avons organisé une vaste réunion avec toutes les parties concernées – l’éphorie compétente des antiquités d’Héraklion et les directions compétentes des antiquités préhistoriques et classiques et de la restauration des monuments anciens du ministère de la culture, ainsi que les services compétents du ministère de l’infrastructure, de l’aviation civile et de l’entrepreneur – et nous avons procédé à une autopsie conjointe sur le site archéologique. La priorité de chacun d’entre nous est la protection du monument, cette découverte unique. Nous comprenons tous l’importance et la valeur du patrimoine culturel. Nous comprenons tous l’ampleur du développement de ce projet particulier, qui se déroule à Kastelli. Le projet de nouvel aéroport peut aller de l’avant et les antiquités peuvent être protégées, comme il se doit ».

Les fouilles étant encore en cours, il n’est pas possible pour l’instant de déterminer la forme originale ou la hauteur totale de la structure. La couverture de la zone centrale, comme l’indique le système de construction euphorique, était probablement en forme de cône ou de dôme. Les deux zones A et B formées par les anneaux supérieurs semblent être le principal foyer d’activité. La quantité et le type de trouvailles, ainsi que la présence d’une grande quantité d’ossements d’animaux, n’indiquent pas – jusqu’à aujourd’hui – une utilisation résidentielle permanente, mais probablement une utilisation périodique sous forme de rituels, impliquant probablement la consommation de nourriture, de vin et peut-être d’offrandes. Il s’agit du premier monument de ce type découvert et fouillé en Crète. Sa taille, sa structure architecturale et sa construction élaborée impliquent un travail considérable, une expérience spécialisée et une administration centrale forte, qui a organisé sa construction. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’une sorte de bâtiment communautaire, un point de repère pour l’ensemble de la région de Pedialis. Le fait que la structure soit monumentale et proéminente indique probablement l’importance de l’emplacement et l’étendue de la population qu’elle devait desservir.

Le plan du monument et la structure des zones et des espaces tels qu’ils ont été révélés à ce jour et l’ensemble de la construction ne sont pas exactement parallèles à d’autres bâtiments de la même période en Crète, bien que leur forme ne nous soit pas inconnue dans les ensembles architecturaux de l’âge du bronze ancien au Proche-Orient. On peut peut-être établir un parallèle avec le bâtiment MM elliptique de Chamezion, ainsi qu’avec le bâtiment cyclopéen dit circulaire du début de l’époque helladique à Tiryns. Cependant, des similitudes de construction sont également trouvées avec les tombes dites voûtées de la période pré-palatiale et paléopalatiale du sud de la Crète, dans lesquelles la zone centrale a été construite avec une construction réflexive, tandis que l’ensemble de la construction fait référence à l’Helladique ancien, mais aussi à des tumulus plus tardifs de la Grèce continentale ou à des sanctuaires circulaires plus tardifs, comme par exemple la θεσmoforia.

L’achèvement des fouilles est considéré comme nécessaire pour clarifier le caractère du monument et sa relation avec les centres de peuplement et de culte de la même période dans la région de Pedialis. La nature monumentale de la structure, ainsi que le fait qu’aucune autre structure similaire n’ait été fouillée jusqu’à présent, en font un point de repère pour le nouvel aéroport d’Héraklion.

Les fouilles pour la construction du nouvel aéroport international d’Héraklion en Crète à Kastelli dans la municipalité de Minoa Pedialis, ainsi que les routes le reliant aux routes principales de la région d’Héraklion, sont menées par l’Ephorie des antiquités d’Héraklion dans le cadre d’un protocole de coopération entre le ministère de la Culture et le ministère des Transports et de l’Infrastructure, et sont de nature à sauver des vies. Dans le cadre de ces travaux, des fouilles ont déjà été explorées et plus de 35 sites archéologiques ont été livrés pour la poursuite du projet, conformément au cadre institutionnel actuel.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
article original : ΥΠΠΟ: Εύρημα μοναδικό για τη μινωϊκή αρχαιολογία (culture.gov.gr)

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La marche en labyrinthe : Une activité ancienne qui pourrait aider à soulager l’anxiété

traduction d’un article anglais de Norman Miller paru sur BBC

La marche dans les labyrinthes est devenue une méthode de plus en plus populaire dans le monde entier pour réduire le stress en intégrant l’esprit et le corps.

Je marche lentement dans un parc en pente douce, dans un endroit dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce que je commence à faire des recherches pour cet article. Je suis passé des centaines de fois devant ce parc situé à un kilomètre de chez moi, dans la ville côtière anglaise de Brighton & Hove, sans me rendre compte qu’il contenait un labyrinthe. Créé par l’artiste Chris Drury en 2006, il s’inspire du motif complexe d’une empreinte digitale géante de 40 mètres de large, marquée par des pierres posées à plat dans l’herbe. En me concentrant sur le chemin intérieur, j’oublie les joggeurs et les promeneurs de chiens qui m’entourent et je tombe dans un état plus contemplatif tandis que je parcours les 600 mètres et plus qui mènent au centre du labyrinthe.

Les labyrinthes sont utilisés dans le monde entier depuis des siècles pour apaiser l’esprit, soulager l’anxiété, retrouver l’équilibre de la vie, améliorer la créativité et stimuler l’intuition. Au Moyen Âge, près de 25 % des cathédrales en étaient équipées. Aujourd’hui, la marche dans les labyrinthes est devenue une méthode de plus en plus populaire dans le monde entier pour lutter contre le stress en intégrant l’esprit et le corps.

Ne confondez pas les labyrinthes avec les dédales. Les labyrinthes déconcertent les gens avec des impasses et la menace de se perdre. En revanche, les labyrinthes s’inspirent de modèles classiques qui, quelle que soit la complexité du parcours, garantissent une progression sans obstacle vers et depuis leur centre.

« Le labyrinthe est un chemin sûr dans des temps imprévisibles », explique le révérend Dr Lauren Artress, qui a fondé l’organisation à but non lucratif Veriditas en 1996 pour aider à « pimenter la planète de labyrinthes ».

Des exemples d’images classiques de labyrinthes remontent à 4 000 ans. En Europe et en Afrique du Nord, les dessins de labyrinthes apparaissent dans des gravures et des peintures rupestres, ainsi que dans des inscriptions sur des tuiles et des pièces de monnaie. En Asie, en Amérique et en Afrique du Sud, ils étaient gravés sur des rochers ou dans le sable et ornaient des paniers tressés. Outre ces racines historiques profondes, la pratique de la marche en labyrinthe peut avoir un autre attrait pour les personnes modernes occupées. Beaucoup de gens, comme moi, ont « échoué » dans la méditation assise », explique Artress. « La méditation marchée exige la même conscience intérieure.

En fait, la marche en labyrinthe a connu un regain d’intérêt ces dernières années. Depuis 2009, le premier samedi du mois de mai, des personnes de toute la planète célèbrent la Journée mondiale du labyrinthe en empruntant des chemins plus ou moins longs à travers un vaste éventail de labyrinthes qui ont fleuri dans le monde entier au cours des dernières décennies.

Le localisateur mondial de labyrinthes de la Labyrinth Society répertorie aujourd’hui quelque 6 400 labyrinthes dans plus de 90 pays.

Les labyrinthes sont créés dans des environnements très différents de celui de mon parc local. « Dans les hôpitaux et les prisons, la marche sur le labyrinthe, en tant que pratique intégrative du corps et de l’esprit, peut s’avérer vitale et curative, en plus des formes traditionnelles de traitement médical ou de conseil », explique Jocelyn Shealy McGee, professeur adjoint à l’école de travail social Diana R Garland de l’université Baylor, au Texas. « Nos recherches ont montré que la marche dans le labyrinthe peut favoriser un sentiment de paix et d’autres émotions positives, réduire le stress, cultiver l’auto-compassion et la connexion, et fournir une occasion de réfléchir sur sa vie et de lui donner un sens. Cela est dû à la combinaison d’une progression sûre vers le cœur du labyrinthe et de la nécessité de progresser lentement et de manière réfléchie en suivant les tours et les détours prévus dans le schéma.

On trouve une myriade de formes de labyrinthes historiques dans le monde entier. Des versions nordiques en pierre bordent les rives de la mer Baltique, tandis que des motifs de labyrinthes connus sous le nom de Chakra Vyuha (« Formation de la roue tournante ») sont inscrits sur les murs des temples indiens. L’art tribal amérindien comprend le motif emblématique de Tohono O’odham (« L’homme dans le labyrinthe »).

De nombreux labyrinthes s’inspirent toutefois de deux modèles classiques. Datant de plus de 3 000 ans, les labyrinthes crétois portent le nom de l’île méditerranéenne où ces formations auraient vu le jour dans la mythologie grecque. Ils sont constitués d’un seul chemin qui fait des boucles dans les deux sens pour former sept circuits (chemins concentriques) autour du centre.

Le labyrinthe de Chartres, quant à lui, comporte 11 circuits et tire son nom de la magnifique cathédrale française dont le sol abrite son exemple le plus célèbre. Les labyrinthes basés sur le modèle de Chartres sont devenus populaires dans l’Europe médiévale, en partie comme une forme de mini-pèlerinage qui était beaucoup plus facile – et plus sûr – que de se rendre à Jérusalem ou de marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Un nouvel arrivant géant


Mon propre pèlerinage labyrinthique me conduit au bord d’un lac, dans la beauté sauvage de Bodmin Moor, dans le comté de Cornouailles, le plus à l’ouest de l’Angleterre. C’est là que le labyrinthe Kerdroya, nommé d’après un mot cornique se traduisant approximativement par « château des tournants », est presque achevé après plusieurs années de travail. Basé sur un motif crétois de 56 mètres de diamètre, il est construit à l’aide d’une forme de mur en pierres sèches connue sous le nom de « Cornish Hedging » (haie de Cornouailles). Utilisée depuis environ 4 000 ans, la haie de Cornouailles est l’une des plus anciennes structures construites par l’homme en Grande-Bretagne.

« J’ai lancé l’idée il y a 20 ans, mais je n’ai pas obtenu d’écho ou de financement – elle est donc restée dans un tiroir poussiéreux », révèle Will Coleman, directeur artistique de l’organisation culturelle de Cornouailles Golden Tree, qui est à l’origine de la conception et de la construction de cet imposant labyrinthe. « En 2018, la Cornish Area of Outstanding Natural Beauty a lancé un appel à projets pour célébrer le paysage de Cornouailles. Lorsque cette étonnante œuvre de « land art » ouvrira ses portes au public en septembre, elle revendiquera le titre de plus grand labyrinthe à murs de pierre au monde. Sa construction permet également de former 60 jeunes cornouaillais à la préservation d’un métier ancestral.

La construction de Kerdroya dans son emplacement spectaculaire sur l’une des landes les plus sauvages d’Angleterre comprend l’approvisionnement en pierres de base pour ses murs à partir du lac adjacent, où des haies de Cornouailles submergées vieilles de plusieurs siècles ont été révélées sous sa surface au cours d’un récent été chaud. « Nous n’avions pas le droit d’utiliser des machines industrielles sur le site et nous avons donc eu recours à des chevaux, des traîneaux et des chaînes humaines pour déplacer les pierres », explique M. Coleman.

En me conduisant vers ce qui sera le cœur de Kerdroya lorsque toutes les haies de pierres seront en place, M. Coleman se tient au-dessus d’une plaque métallique représentant une vue aérienne du labyrinthe géant afin de permettre aux visiteurs de voir le chemin qu’ils ont suivi. Le labyrinthe comprendra également un parcours audio pour les malvoyants. « Mais l’interprétation sera très légère. Je ne dis pas aux gens ce qu’ils doivent penser, ils peuvent en faire ce qu’ils veulent. À l’avenir, les gens se contenteront d’apprécier la beauté de la forme et l’aspect emblématique du labyrinthe », explique M. Coleman.

Il révèle également que le motif crétois du labyrinthe s’inspire d’un labyrinthe sculpté sur des rochers au bord de la rivière, dans l’époustouflante Rocky Valley, près du hameau historique de Tintagel, en Cornouailles. Les gravures de la Rock Valley auraient environ 300 ans, mais Coleman explique que les dessins du labyrinthe reflètent un modèle vieux de 1 300 ans trouvé sur la roche de Knidos, dans le sud-ouest de la Turquie. Bien que je sois immobile, avec une vue étendue sur un lac et une vaste lande anglaise, mon esprit voyage à la fois dans le temps et dans l’espace.

Trouver le dharma digital


Les labyrinthes historiques inspirent également une tendance contemporaine, celle des « labyrinthes à doigts ». Ces versions modernes d’anciennes gravures rupestres offrent des chemins de réflexion en créant des motifs imprimés ou gaufrés que les utilisateurs peuvent tracer à la main, laissant leurs doigts voyager au cœur du motif.

L’exemple le plus ambitieux – et le plus inattendu – de labyrinthes de doigts se trouve sur les plaques de 272 stations du vaste réseau de métro londonien. Les deux modèles les plus récents ont été dévoilés en 2023 aux arrêts Nine Elms et Battersea Power Station. Ayant découvert leur existence juste avant mon voyage en Cornouailles, j’ai eu le plaisir d’en apercevoir un par hasard à la station de métro Paddington, alors que je me dirigeais vers le train-couchettes Night Riviera, qui permet de se rendre en Cornouailles sans stress depuis le cœur de la capitale.

Le projet du métro londonien est né de l’idée de l’artiste Mark Wallinger, lauréat du prix Turner, qui a travaillé en collaboration avec Mazescape, concepteur de labyrinthes de renommée mondiale. L’un des défis consistait à concevoir des labyrinthes différents pour chaque station, afin de refléter l’idée que chaque voyage dans le métro est unique pour chaque personne.
Pour concevoir 272 labyrinthes différents, Mazescape s’est inspiré d’une panoplie de modèles historiques. « Mon préféré est le motif traditionnel amérindien Tohono O’odham », révèle Angus Mewse, concepteur de Mazescape. « J’aime la façon dont le sentier se rétrécit au fur et à mesure qu’il avance – il donne une impression de drame et d’intensité croissants à mesure que l’on s’approche du centre.

Les labyrinthes du métro londonien constituent désormais la base d’un nouveau pèlerinage urbain. Les médias sociaux nous informent régulièrement de la présence de « chasseurs de labyrinthes » qui se rendent à chaque station pour prendre une photo », révèle Eleanor Pinfield, responsable de l’art dans le métro.

La création de nouveaux labyrinthes dans des lieux aussi divers que le métro londonien ou la lande sauvage témoigne de leur omniprésence profondément ancrée. Alors, promenez-vous. Et ne vous inquiétez pas, vous ne vous perdrez pas.

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Les anciens labyrinthes de pierre de l’île Bolchoï Zayatsky

C’est sur un petit ensemble d’îles isolées de la mer Blanche, en Russie, que se trouve la plus grande concentration de labyrinthes anciens de la planète. Malgré de nombreuses théories, les archéologues et les historiens ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur les raisons de leur construction et sur leur fonction. Le labyrinthe reste l’un des symboles les plus mystérieux que l’on puisse trouver sur Terre. Il y a des milliers d’années, il est apparu au même moment de l’histoire sur tous les continents habités du monde.

Aujourd’hui, nous utilisons le terme « labyrinthe » pour désigner toute structure ressemblant à un dédale. Cependant, il existe une distinction essentielle entre un labyrinthe et un dédale. Un dédale est un mélange complexe à embranchements (multicursaux) avec des choix de chemins et de directions, tandis qu’un labyrinthe est un motif unicursal qui ne comporte qu’un seul chemin, sans embranchements et qui mène au centre.

La longue histoire du labyrinthe


Le mot « labyrinthe » vient du grec ancien « labrys », qui désigne la « double hache » utilisée par les Minoens sur l’île de Crète, et « inthos », qui signifie « lieu ». Ainsi, labryinthos a été interprété comme signifiant « maison de la hache à deux têtes ». Le palais complexe de Cnossos, en Crète, est généralement impliqué. Selon la mythologie grecque, le roi Minos de Crète a demandé à l’artisan Dédale de construire le labyrinthe afin de dissimuler le Minotaure, la progéniture mi-taureau, mi-humaine de Pasiphaé, l’épouse de Minos, et d’un taureau. Pour une raison inconnue, Dédale et son fils Icare furent enfermés dans le labyrinthe. Construisant des ailes avec des plumes et de la cire, ils parviennent à s’échapper en volant au-dessus des murs du labyrinthe. Le jeune Icare, cependant, vola impétueusement trop près du soleil. Ses ailes de cire fondirent et il se noya dans la mer Icarienne. Alors que la légende du Minotaure a longtemps été considérée comme un mythe, les vestiges du labyrinthe de Cnossos ont été mis au jour au début du 20e siècle par l’archéologue Sir Arthur Evans.

minotaure

Bien qu’il existe de nombreux modèles de labyrinthes à travers l’histoire, tels que les labyrinthes à sept circuits, à onze circuits et à douze circuits, en Grèce et dans toute la Méditerranée, un symbole commun de labyrinthe à sept circuits était associé aux légendes. Connu aujourd’hui sous le nom de labyrinthe crétois, il consiste en un chemin unique qui serpente vers un point central dans une série de sept anneaux concentriques. Curieusement, la forme du labyrinthe à 7 circuits reflète également le mouvement de la planète mercure dans le ciel sur une longue période. Un astronome de l’Antiquité a-t-il enregistré ce mouvement et créé le symbole du labyrinthe sur cette base ? Nous ne le saurons probablement jamais. La première utilisation connue du symbole du labyrinthe à 7 circuits figure sur une tablette d’argile provenant du palais mycénien de Pylos, en Grèce. Un incendie a détruit ce palais vers 1200 avant J.-C., cuisant la tablette d’argile et la préservant pour les archéologues.

Si le mot « labyrinthe » est étroitement lié à l’histoire et à la mythologie grecques, les labyrinthes existent depuis bien plus longtemps que la légende de Cnossos et du Minotaure. Le célèbre labyrinthe de l’Antiquité remonte à près de 4 000 ans. Il s’agit de l’enceinte du temple égyptien d’un complexe pyramidal composé de nombreuses cours, construit à Hawara par Amenemhat III de la XIIe dynastie (1844-1797 av. J.-C.). J.-C. Il y avait douze cours distinctes de taille considérable qui se faisaient face dans ce labyrinthe et qui étaient toutes reliées par des couloirs, des colonnades et des puits. Des allées entrecroisées et des fausses portes scellées par des bouchons de pierre protégeaient la chambre funéraire centrale de la pyramide du roi.

Mais les labyrinthes de Grèce et d’Égypte ne sont que la partie émergée de l’iceberg. On trouve des labyrinthes dans presque toutes les grandes traditions religieuses du monde, ils font partie intégrante de nombreuses cultures et sont présents sur tous les continents habités. À peu près à la même époque que l’apparition du labyrinthe grec, un motif essentiellement identique est apparu dans la culture amérindienne, le labyrinthe Tohono O’odham, qui met en scène I’itoi, « l’homme dans le labyrinthe ». Un pétroglyphe préhistorique sur la rive d’une rivière à Goa présente le même motif et d’autres exemples ont été trouvés dans l’art rupestre du nord de l’Inde et sur un sanctuaire dolmen dans les montagnes Nilgiri. En ce qui concerne les monuments archéologiques anciens, plus de 300 exemples de labyrinthes ont été découverts en divers endroits du monde. De nombreuses questions subsistent quant à la manière dont le même motif a pu apparaître au même moment dans des cultures apparemment disparates.

Alors que l’histoire écrite associe la création de labyrinthes à une période commençant il y a environ 4 000 ans, les premiers labyrinthes sont bien plus anciens et sont apparus pour la première fois dans des gravures rupestres du Néolithique et des formations rocheuses concentrées autour de l’Europe, de la Scandinavie et de la Russie.

Les labyrinthes de Bolshoi Zayatsky


Les îles Solovetsky (ou Solovki) sont un archipel situé dans la baie d’Onega, en mer Blanche, en Russie. C’est là que se trouvent trente-cinq labyrinthes néolithiques, appelés « vavilons » (« Babylons ») dans le dialecte local, qui datent d’environ 3 000 ans avant J.-C. Les plus remarquables sont les labyrinthes de pierre de l’île Bolshoi Zayatsky, un groupe de quatorze labyrinthes sur une surface de 0,4 km². Ils sont particulièrement bien conservés et ont fait l’objet de documentation et de spéculations, sans qu’aucune conclusion définitive n’ait pu être tirée quant à leur fonction.

Outre les labyrinthes, pas moins de 850 amas de pierres ont été découverts sur l’île, dont beaucoup contiennent des fragments d’os. Parmi les autres formations rocheuses découvertes sur l’île, on trouve une représentation du soleil avec des rayons radiaux. Il est généralement admis que ces anciens labyrinthes et formations de pierre étaient liés à des croyances spirituelles et qu’ils symbolisaient une sorte de frontière entre le monde matériel et le monde souterrain – la demeure mythique des morts.

Les labyrinthes sont construits à partir de blocs de pierre placés à la surface du sol, et il a été déterminé que ces blocs ont été ramassés localement. Le plus petit labyrinthe mesure environ six mètres de diamètre, le plus grand 25,4 mètres. Les rangées de blocs forment des spirales, certaines étant composées de deux spirales, décrites comme ressemblant à deux serpents avec leur tête au centre. Les entrées des labyrinthes se trouvent principalement au sud et, bien qu’il y ait cinq configurations différentes, elles n’ont chacune qu’un seul point d’entrée/sortie. Tous les labyrinthes de Bolshoi Zayatsky se trouvent sur la partie ouest de l’île, tandis que la partie est de l’île présente une importante collection de formations rocheuses, mais pas de labyrinthes. Bien que les labyrinthes aient été envahis par la végétation arbustive de l’île, leurs formes restent clairement visibles.

Pourquoi les labyrinthes de Bolshoi Zayatsky ont-ils été construits ?


De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer pourquoi les colons néolithiques des îles Solovetsky ont déployé des efforts considérables pour construire de nombreux labyrinthes en pierre.

Dans les années 1970, l’hypothèse prédominante, avancée par N. Gurina, était que les labyrinthes étaient construits comme des pièges à poissons. La preuve en est que tous les labyrinthes de la région ont été construits près de la mer et que le niveau de l’eau était beaucoup plus élevé il y a 5 000 ans, époque à laquelle on pense qu’ils ont été construits. Les poissons auraient pénétré par l’entrée et se seraient retrouvés piégés dans le labyrinthe, ce qui aurait permis aux pêcheurs de récupérer plus facilement leurs prises. Cependant, le principal défaut de cet argument est que de nombreux labyrinthes ont été découverts à l’intérieur des terres dans le monde entier.

Le chercheur L. Ershov avait une théorie différente. Ershov soutenait que les lignes des labyrinthes reflétaient schématiquement les orbites du soleil et de la lune, et que les labyrinthes étaient donc utilisés comme calendriers. Toutefois, cette théorie a été contestée car les labyrinthes n’ont pas de direction d’entrée cohérente.

Une théorie populaire aujourd’hui, en particulier dans les cercles ésotériques, est que le labyrinthe est un symbole ancien qui se rapporte à la plénitude. Il combine l’imagerie du cercle et de la spirale en un chemin sinueux mais déterminé. Il représente un voyage vers notre propre centre et un retour dans le monde. Marcher sur le labyrinthe peut être considéré comme une initiation au cours de laquelle on éveille la connaissance. On pense que marcher sur le chemin du labyrinthe entraîne un changement de l’état de conscience et de la perception du temps et de l’espace. Vlad Abramov, un chercheur qui a exploré les labyrinthes de Bolshoi Zayatsky, a décrit l’expérience surréaliste qu’il a vécue en parcourant les chemins sinueux et tournants du labyrinthe.

Malgré les théories présentées ci-dessus, et de nombreuses autres, la théorie acceptée aujourd’hui, et qui a été avancée par Carl Schuster et Edmund Carpenter, est que la construction des labyrinthes était liée à des croyances religieuses. Les labyrinthes préhistoriques auraient servi de pièges pour les esprits malveillants, de chemins définis pour les danses rituelles et/ou de symbole de la barrière entre ce monde et le monde souterrain. On suppose que les labyrinthes ont été inclus dans des rituels pour aider les âmes des défunts à passer dans le monde souterrain. L’archéologue A.L. Nikitin suggère que les labyrinthes, comme l’indiquent les légendes, indiquent les « entrées » et les « sorties » d’un royaume souterrain qui ne pouvait être ouvert que par ceux qui connaissaient la « clé magique » de cette porte dérobée.

Cette suggestion est cohérente avec la croyance largement répandue dans les cultures préhistoriques en la théorie des « trois mondes », selon laquelle les peuples anciens pensaient que l’univers était séparé en un monde inférieur, où les âmes des défunts se rendaient après la mort, le monde intermédiaire, constitué par le plan physique de l’existence, et le monde supérieur, celui des étoiles, des nuages et des dieux.

Aujourd’hui encore, les îles de l’extrême nord de la Russie continuent d’attirer les voyageurs curieux et les érudits, désireux de percer le mystère et de découvrir la véritable signification du labyrinthe.

Librement traduit de l’article de April Holloway sur le site Ancient Origins

Russian Stone Labyrinths (solovki.ca)

Mystery of Solovki labyrinths (allrus.me)

Solovetsky Labyrinths – Заметки в стишках и картинках. — LiveJournal

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Comment j’ai créé un labyrinthe autour d’un menhir dans une forêt en Bretagne…

Aujourd’hui je voudrais vous parler d’un labyrinthe que j ai réalisé pour une amie. Cette amie a un ensemble de lodge en Bretagne le jardin saint germain et elle souhaite développer des séjours et stages bien être, développement personnel et spiritualité. Nous nous sommes rencontrés lors d’un stage de fabrication de tambour et on s’est trés vite bien entendu.

Évidemment je lui avais parlé de mes labyrinthes et je lui avais fait expérimenter celui que j’ai réalisé dans la forêt de Châtel-Guyon (63). Elle avait pu ressentir toute la puissance et la potentialité de cette forme géométrie sacrée. Lors d’un voyage en Bretagne je l’ai évidemment visitée et nous avons réalisé un labyrinthe dans sa forêt autour d’un menhir.

Tout d’abord, nous avons « demandé » au lieu. Nous sommes « connectés » à l’esprit du menhir et ce qui nous est venu à tous les deux, c’est l’esprit d’un druide.

Une fois l’accord obtenu, j’ai demandé via mon lobe antenne, combien de circonvolutions devait comporter le labyrinthe. Je me suis mis au menhir qui sera aussi le centre du labyrinthe et je me suis éloigné de ce centre avec la consigne « quand mon corps croise un mur du labyrinthe, mon lobe antenne réagit ».

Ainsi j’ai pu déterminer que le labyrinthe à réaliser devait comporter 5 circonvolutions soit 5 tours autour du centre.

Ce type de labyrinthe a comme pouvoir et vertu de nous faire accéder à une conscience élargie, une conscience du monde, de ce qui nous entoure et ce qui nous dépasse. Ils sont utilisés pour se connecter à un lieu, à plus grand que soi, à la nature ou encore à un ancêtre ou un esprit mais de manière décentré de sorte que nos « yeux » ne sont plus nos « yeux » mais les « yeux » du « tout ».

Si le labyrinthe à 3 circonvolutions est celui du centrage, de la connaissance de soi, le labyrinthe à 5 circonvolutions est celui du dépassement, de l’abandon, de la conscience élargie…

Ensuite nous avons nettoyé l’espace ainsi délimité au sens propre : nous avons enlevé les pierres, les ronces. Nous avons ratissé, préparé… Pendant cette tâche longue et fastidieuse, sans y faire attention nous avons parlé à cœur ouvert de nos problématiques personnelles en allant assez loin dans l’intimité. Comme si le nettoyage du terrain qui allait accueillir le labyrinthe était aussi notre propre nettoyage intérieur ! C’était d’une intensité surprenante !

Une fois l’espace et nos âmes préparés,

Nous avons commencé à tracer le labyrinthe. Nous avons choisi pour cela toutes les pierres enlevées pour faire le pourtour et des bûches de bois pour faire les « murs » du labyrinthe.

Ces bûches provenaient directement de la forêt où est situé le menhir.

Cette opération est assez longue et il faut la faire en conscience et en y mettant toute l’intention d’amour bienveillant que possible !

Chaque élément est chargé de cette intention et il faut être à l’écoute des ressentis pour savoir si chaque élément est bien à la bonne place. Sa bonne place.

Une fois le labyrinthe physiquement terminé, il faut le consacrer. Chacun de nous l’a béni à sa manière par des prières, du reiki ou autre. Nous l’avons parcouru avec l’intention de bénédiction et de gratitude.

Puis nous l’avons encore parcouru au tambour.

Le chemin du labyrinthe fait à peu près 50 cm de large, ce qui donne un labyrinthe de 7m de diamètre environ.

Lors du stage que j’organise du 24 au 26 octobre 2023, nous utiliserons ce labyrinthe.

Pour s’inscrire au stage suivez ce lien

https://www.helloasso.com/associations/matercoop/evenements/stage-epanouir-son-etre-avec-les-labyrinthes

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Stage Méditation « Cheminer en soi, avec les labyrinthes »

Tu veux méditer et tu vas dans un labyrinthe ? Non mais allô quoi ! 

Et oui, on peut méditer dans un labyrinthe ! Mais pas n’importe quel labyrinthe ! Les labyrinthes de méditation n’ont ni mur, ni piège, ni choix multiple, ni impasse. Comme le labyrinthe de la cathédrale de Chartres, ils ont un seul chemin et les “murs” sont juste tracés au sol. Ce chemin unique nous emmène du monde extérieur au centre du labyrinthe qui symbolise notre propre centre… 

Ainsi le labyrinthe est un outil spirituel qui nous fait cheminer vers notre monde intérieur.  Et si nous les retrouvons dans les monuments religieux (Chartres, Amiens, Guingamp, Saint Omer, Reims, Cologne, …) c’est bien qu’ils ont quelque chose à voir avec la spiritualité et l’élévation de l’âme ! 

Mais les labyrinthes sont encore plus vieux que le Moyen-âge et bien plus répandus que la seule Europe ! On les retrouve partout et en tout temps ! En Inde, en Scandinavie, en Méditerranée, dans les îles britanniques, aux Amériques, à Nazca, dans les Pyrénées, dans les Alpes, en Sardaigne, au Néolithique, pendant l’Antiquité, au Moyen-âge, à la Renaissance et à nos Temps Modernes… 

C’est un symbole universel du l’Humanité ! Un outil de transmission d’une Sagesse ancestrale indicible ! Quand on parcourt un labyrinthe, nous sommes connectés à la force de ce symbole, à tous les enseignements qu’il renferme. Il nous enseigne le lâcher-prise, l’ancrage, l’alignement, la droiture, le soin à soi, l’introspection, l’élévation, la clairvoyance… C’est un compagnon extraordinaire ! 

Depuis 15 ans, je pratique la méditation avec les labyrinthes. Fort de cette pratique, je mets maintenant mon savoir et mon expérience au bénéfice de tous dans des ateliers, des conférences et des stages. Aujourd’hui, je vous propose un stage intensif de 3 jours pour découvrir la voie initiatique des labyrinthes ! 

Programme

J’ai conçu un programme particulier, unique ! Il va vous faire approcher l’essentiel des mystères des labyrinthes ! Selon mon expérience, les labyrinthes constituent une voie initiatique. Ils sont le support d’une initiation graduelle. Celui qui nous fait faire 3 fois le tour du centre correspond au 1er degré, celui de l’apprenti.Celui qui nous fait faire 5 fois le tour du centre correspond au 2eme degré, celui du compagnon.Et enfin celui qui nous fait faire 7 fois le tour du centre correspond au 3eme degré, celui du maître.

Chaque type de labyrinthe possède ses propres vertus et pouvoirs. 

Je vous propose un stage progressif qui permet de bien profiter de chaque labyrinthe. 

Ce stage dure 3 jours complets : 1 jour = 1 labyrinthe = 1 enseignement = 1 étape de votre élévation. 

Le prix du stage comprend tous les frais de formation mais ne comprend pas les frais d’hébergement et de restauration. Pour l’hébergement, il est possible de louer un lodge sur le lieu du stage. Pour la restauration, venez avec votre repas. Pensez à amener une gourde ou une bouteille d’eau ! 

Il est important d’être à l’heure et de s’engager pour les 3 jours par respect pour vous-même et pour le groupe. 

Le nombre de participants est volontairement limité à 10 pour une présence optimale de l’animateur auprès de chacun et une expérience collective suffisante. Ceci est pour vous un gage de qualité ! 

Abordez ce stage comme un chemin initiatique, une occasion d’accélérer sa transformation ! 

Jour J-1 : lundi 23 octobre 20h-22h : conférence publique sur la voie des labyrinthes 

La participation à cette conférence publique est gratuite pour les participants au stage ! BONUS ! 

Dans cette conférence, j’aborde l’histoire et les mythes des labyrinthes. Je montre que le labyrinthe est un symbole universel de l’Humanité qui se retrouve à travers les âges, les civilisations et les continents. Je décortique le symbolisme du labyrinthe et j’explique en quoi les labyrinthes constituent selon moi une voie initiatique progressive. lien vers la conférence : Conférence publique : pouvoir et secrets des labyrinthes (helloasso.com)

Jour 1 : mardi 24 octobre : 1er degré de la voie initiatique, le labyrinthe à 3 circonvolutions

Nous commencerons par le commencement  ! Le 1er des labyrinthes : le labyrinthe à 3 circonvolutions. Celui-ci est dédié à la connaissance de soi (« Connais-toi, toi-même »), au soin et à l’auto-guérison.

Labyrinthe à 3 circonvolutions
  • 9h : accueil et pratique d’éveil de la sensibilité (automassage)
  • 9h30 – 10h30 : atelier créatif, apprendre à dessiner un labyrinthe 3
  • 10h30 – 11h : pause
  • 11h-12h : expérimentation des différentes variantes géométriques du labyrinthe (rond, carré, entrée à gauche, entrée à droite, … )
  • 12h-12h30 : débriefing et notions d’énergétique des labyrinthes
  • 12h30-14h : pause repas
  • 14h-16h : traçage d’un grand labyrinthe et pratique collective avec méditation guidée et partage d’expérience
  • 16h-16h30 : pause
  • 16h30 – 18h : Pratique semi-individuelle thématique (ancrage)
  • 18h-18h30 : débriefing de la journée 

Jour 2 : mercredi 25 octobre : 2eme degré de la voie initiatique : le labyrinthe à 5 circonvolutions

Nous continuerons notre cheminement par le labyrinthe suivant : celui à 5 circonvolutions, 5 fois le tour du centre avant de l’atteindre. Ce labyrinthe nous enseigne à dépasser notre ego et à nous ouvrir à ce qui nous entoure… 

Labyrinthe à 5 circonvolutions
  • 9h-9h45 : accueil et pratique d’éveil de la sensibilité (automassage + laby 3)
  • 9h45-10h30 :  Découverte et pratique collective avec méditation guidée puis partage d’expérience
  • 10h30 -11h : pause
  • 11h -12h30 : Pratique collective thématique
  • 12h30 – 14h : pause repas
  • 14h-16h : Pratique semi-individuelle avec une carte de tarot
  • 16h-16h30 : pause
  • 16h30-18h : atelier créatif autour du labyrinthe 5
  • 18h-18h30 : débriefing de la journée

 

 

Jour 3 : jeudi 26 octobre : 3ème degré de la voie initiatique : le labyrinthe à 7 circonvolutions

Dernière étape de cette initiation aux labyrinthes de méditation : le labyrinthe à 7 circonvolutions qui fait faire 7 fois le tour du centre… C’est le plus répandu, le plus connu et le plus mystérieux ! Il nous ouvre à nos capacités spirituelles et mystiques… 

Labyrinthe à 7 circonvolutions
  • 9h-10h : accueil et pratique d’éveil de la sensibilité (automassage + laby 3 + laby 5)
  • 10h – 10h30 : Etude du labyrinthe à 7 circonvolutions.
  • 10h30-11h : pause
  • 11h-12h30 : tracé collectif puis partage d’expérience
  • 12h30-14h : pause repas
  • 14h-16h : pratique semi-individuelle symbolique avec les 7 chakras
  • 16h-16h45 : débriefing journée et stage
  • 17h : Clôture du stage

Les participants repartiront avec leurs propres œuvres créées lors du stage. 

Contre-indications :

Si vous souffrez d’un de ces troubles, votre participation est contre-indiquée : 

  • Impossibilité à partager en groupe
  • Dépendance en cours (alcool, drogue…)
  • Dépression en phase aiguë
  • Trouble bipolaire (maniaco-dépressif) non stabilisé
  • Troubles de l’attention importantes
  • Dissociation
  • Attaques de panique récurrentes
  • Troubles psychotiques (hallucinations, délires)
  • Trouble post-traumatique

Le lieu magique du stage : 

Le stage aura lieu au Jardin Saint Germain. C’est une ancienne ferme bretonne réhabilitée avec goût et passion par Tifenn et Hervé. Accueil – Le Jardin Saint-Germain (lejardinsaintgermain.bzh)

Le stage aura lieu dans la grande salle et dans le labyrinthe que j’ai conçu pour eux dans leur forêt autour d’un menhir… 

L’hébergement est possible sur place, libre à vous de réserver auprès de Tifenn et Hervé. Coût de la nuitée à partir de 49€ (draps et serviettes inclus et les repas sont à 19€ (midi + soir). 

Comment s’y rendre ? 

Vous pouvez organiser le covoiturage entre participants sur le site  : https://covoit.net/evenement.html?id=014711yyc40727ph1djjnyqsa

Parking sur place facile et gratuit.

Quels bénéfices ? 

Les bénéfices sont multiples ! La pratique des labyrinthes améliore vos capacités  : 

  • à vous concentrer,
  • à lâcher-prise,
  • à écouter son intuition
  • à gérer ses émotions
  • à réduire le stress et l’anxiété
  • à aiguiser sa sensibilité
  • à développer sa spiritualité
  • .. et bien d’autres bienfaits encore !

De mon expérience d’animateur d’atelier et de stage de médiation avec les labyrinthes, j’ai synthétisé les retours d’expériences dans un article : THEORIE ET PRATIQUE DE LA MEDITATION LABYRINTHIQUE.  

 Pré-requis ?

Pas de pré-requis ! Le stage est ouvert aux débutants, pratiquants ou expérimentés ! Pas de matériel spécifique mais si vous avez un zafu, vous pouvez l’emmener. 

Comment s’habiller ?

Il faut prévoir des vêtements confortables qui permettent le mouvement et en cohérence avec la météo. Prévoir des vêtements chauds et des vêtements de pluie, il est prévu de pratiquer en partie à l’extérieur. 

Pourquoi méditer dans un labyrinthe ?

Les labyrinthes à un seul chemin que l’on trouve dans certaines cathédrales en France ou dans des jardins, en pleine nature, ou dans des parcs dans les pays anglo-saxons, germaniques ou scandinaves sont des labyrinthes de méditation. Ils ne sont pas fait pour étourdir, perdre, tromper ou se distraire, ils sont faits pour se concentrer, pour s’ouvrir, pour se retrouver, pour se connecter, pour atteindre un état modifié de conscience, pour accéder à un autre “monde”, pour se connecter… Cette forme de géométrie sacrée accompagne l’Humanité depuis des millénaires, depuis le néolithique, elle est le support de rituels, de pratiques spirituelles ou sacrées à travers les âges et les continents ! Par sa forme spécifique et sa géométrie sacrée, le labyrinthe active notre inspiration, notre intuition, nos capacités méditatives de concentration, de conscience réceptive ou de contemplation. Les méandres et les circonvolutions agissent comme des étapes progressives et symboliques pour nous conduire et nous guider vers un autre monde : le centre. Il agit comme un sas, un passage secret entre extérieur et intérieur, égo et être, matière et esprit, Hommes et Dieu, Monde des Vivants et Monde des Esprits, à vous de trouver votre signification…

Le labyrinthe crée un espace sacré où notre esprit trouve repos et énergie pour se concentrer, ressentir, recevoir, créer et comprendre…

Qui anime ?

Je suis Emmanuel BOUHIER, je pratique la méditation sous différentes formes (prières, concentration, contemplation, Pleine Conscience, …) depuis mes 16 ans. J’ai découvert les labyrinthes il y a une douzaine d’années et j’ai tout de suite vu le potentiel formidable que possédait cette forme géométrique sacrée ! J’en ai fait un dans mon jardin avec lequel j’ai développé la méditation labyrinthique.  Je me suis formé à la méditation Pleine Conscience, avec l’Université de Monash (Australie) par leur module “MINDFULNESS FOR WELLBEING AND PEAK PERFORMANCE”. J’ai suivi un cycle MBSR (Méditation Pleine Conscience) de 8 semaines en 2023. J’anime des stages et des ateliers de méditation avec les labyrinthes depuis 3 ans. 

Qu’en disent les participants ? 

Depuis 3 ans, j’organise tous les mois des ateliers de méditation avec les labyrinthes. Chaque mois, je propose un thème différent de méditation. Voici quelques uns des messages que j’ai reçus des participants à mes ateliers : 

CONDITIONS GENERALES : 

Si le nombre d’inscriptions est inférieur ou égal à 5 à la date du 9 octobre, l’organisateur se réserve le droit d’annuler le stage. En cas d’annulation du fait de l’organisateur, les inscriptions seront remboursées via un virement bancaire. 

En cas d’absence du participant le jour du stage, le montant de l’inscription est conservé par l’organisateur. 

Le participant peut annuler son inscription sans frais jusqu’à 1 mois avant le début du stage (soit avant le 24 septembre). Les annulations entre le 24/09/23 et le 01/10/23 feront l’objet d’un remboursement partiel de 50%. Les annulations entre le 2/10/23 et le 09/10/23 feront l’objet d’un remboursement partiel de 25%. Les annulations entre le 10/10/23 et le 24/10/23 ne feront l’objet d’aucun remboursement.

Le participant devra informer l’animateur de toute particularité physique ou psychique pouvant altérer la qualité de sa participation.

En cas de traitement ou de suivi médical, le participant devra consulter son médecin au sujet de sa capacité à participer au stage. 

Le participant communiquera ses coordonnées lors de son inscription afin de recevoir les informations du stage.

Des questions ? 

Si jamais vous avez encore des questions, je suis à votre disposition pour y répondre 😉 

Emmanuel BOUHIER

ebouhier63@gmail.com

06 23 81 41 15

A bientôt ! 

Stage méditation « cheminer en soi, avec les labyrinthes » (helloasso.com)

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Le labyrinthe de Guingamp (Bretagne)

En août 2022, je suis allé rendre une petite visite au labyrinthe de la basilique de Guingamp.

Déjà sa position dans l’église est particulière. Généralement, les labyrinthes dans les églises se trouvent dans la nef comme pour préparer l’esprit des fidèles à l’activité spirituelle ou religieuse. Parfois, le labyrinthe se trouve devant l’autel. Là, à Guingamp, le labyrinthe est dans une entrée latérale côté nord. 1ère surprise.

Dans ce portail qui accueille le labyrinthe, il y a une statue de la Vierge Marie et au centre du labyrinthe on peut lire sur un médaillon : »AVE MARIA ». Le labyrinthe est donc dédié à la mère du Christ. Là encore, c’est une spécificité. Dans les autres cas, le labyrinthe est lié au culte pascal ou comme substitut au pèlerinage à Jérusalem ou à Saint Jacques de Compostelle. Mais plus largement, les labyrinthes d’église sont le support d’un syncrétisme du mythe de Thésée terrassant le minotaure réemployé pour signifier la victoire du Christ sur la mort ou le diable. 2eme surprise, à Guingamp, le labyrinthe est lié au culte mariale.

Malheureusement, il est encombré par les portes-cierges. Soit le labyrinthe n’est plus utilisé dans un rituel particulier, soit il est libéré occasionnellement mais je n’ai pas cette information. Malgré cet encombrement on peut à peu prés le parcourir.

Son parcours est aussi singulier, il n’a rien à voir avec le modèle de Chartres ou de Bayeux. 3eme surprise. Pourtant celui de Bayeux a le même nombre de strates mais c’est un arrangement encore différent.

Pour le parcours il faut suivre le dallage sombre. Le labyrinthe compte 6 strates mais le parcours ne fait que 2 fois le tour. Généralement, les labyrinthes d’église font au moins 3 fois le tour.

Le parcours forme une croix, comme tous les labyrinthes d’église.

Le parcours commence par la strate la plus à l’extérieure et fait le 1er tour comme pour circonscrire l’espace dans lequel le pélerin va évoluer. Je noterai les strates de 1 à 6 de l’extérieur vers l’intérieur pour une meilleure compréhension. Le parcours commence donc par la strate 1 en partant par la gauche, côté cœur. Une fois ce premier tour effectué, le pélerin est propulsé à la 6eme strate, côtoyant le centre sans l’atteindre et effectue un demi cercle à droite de la 6ème strate. Au bout de ce demi-cercle, demi-tour et 5eme strate, on a l’impression de s’éloigner du centre après l avoir côtoyé. Le pèlerin parcourt un demi-cercle sur cette 5eme strate et s’engage sur la 4eme strate après un retournement, toujours en s’éloignant du centre, comme une descente dans la matière. Cette fois, le pélerin fait un quart de cercle au bout duquel, après un nouveau retournement, il atteint la 3eme strate. Sur cette 3eme strate, il va finir le quart de tour et atteindre la 2eme strate après retournement. Sur la 2eme strate, il va faire un demi-cercle. Au bout de ce demi-cercle, un retournement pour atteindre la 3eme strate pour un quart de cercle. Cette fois on s’approche radialement du centre. Au bout de cette 3eme strate, un retournement et le pèlerin atteint la 4eme strate. Sur cette strate, il va effectuer un demi-cercle qui m’emmène dans un autre quartier du labyrinthe. Au bout, un retournement et la 5eme strate de sorte que l’ascension continue. Sur cette 5eme strate, il parcourt un quart de cercle au bout de laquelle il trouve un retournement vers la 6eme strate pour un demi-cercle de sorte que toute la 6eme strate a été parcourue et le 2eme tour autour du centre est accompli.

Il s’ensuit une nouvelle descente : un quart cercle en 5eme strate puis un autre quartier de cercle en 4eme strate, un demi cercle en 3eme strate puis un demi-cercle en 2eme strate et enfin l’ascension vers le centre avec son médaillon AVE MARIA et le pèlerin fait face à une vierge noire.

Ce parcours a donc 6 phases.

Phase 1 : périmètre pour se mettre en condition.

Phase 2 : ascension directe de 1 à 6.

Phase 3 : descente progressive par le quart nord-ouest

Phase 4 : montée progressive par le quart sud-ouest et le quart sud-est.

Phase 5 : descente progressive par le quart nord-est.

Phase 6 : ascension directe de 2 au centre.

Contrairement au labyrinthe de Chartres, la progression dans ce labyrinthe est prédictive et n’impose pas de lâcher prise sur le mental.

On retrouve ici un parcours compréhensible comme celui de la cathédrale de Bayeux.

Ce parcours semble signifier un apprentissage d’un enseignement, suivi d’une pratique erreur-rectification pour enfin accéder au noyau dur de cet enseignement. La sagesse ne s’apprend pas uniquement dans les livres, elle nécessite aussi une mise à l’épreuve, la construction d’ un savoir expériences, la réalisation d’erreurs pédagogiques.

D’un point de vue ressenti et intuition, j’ai eu le sentiment d’être en présence d’une énergie mariale. A telle point que je me suis mis à réciter le « Je vous salue Marie » alors que je ne le pratique plus depuis 25 ans.

D’un point de vue énergétique, d’après mon ressenti, le labyrinthe est relié avec un pilier de la nef de l’église qui est décoré des 4 vertus cardinales (Justice, Tempérance, Force, Prudence). Peut-être à relier avec les quarts de labyrinthe. Le labyrinthe ferait visiter ainsi les 4 vertus cardinales avant d’atteindre le centre.

Le labyrinthe de la basilique – Patrimoine de Guingamp (patrimoine-guingamp.net)

Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours de Guingamp — Wikipédia (wikipedia.org)

Adolphe Napoléon Didron — Wikipédia (wikipedia.org)

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L’histoire et la psychologie des labyrinthes

traduction de l’article de Neel Burton, docteur en médecine, psychiatre, philosophe et écrivain. The History and Psychology of Labyrinths | Psychology Today

Le labyrinthe est un archétype jungien qui a été réinventé à travers les âges. Le mythe de Thésée et du Minotaure
Dans le mythe grec, le roi Minos, pour consolider sa position sur le trône de Crète, demande au dieu Poséidon de lui envoyer un taureau blanc comme neige en signe de faveur divine. Mais au lieu de sacrifier le superbe taureau comme il aurait dû le faire, il décida de le garder pour son haras. Poséidon punit Minos en faisant désirer le taureau blanc à sa femme Pasiphaë.

Pasiphaë supplia le maître artisan Dédale de lui construire une vache creuse dans laquelle elle pourrait se cacher pour séduire le taureau et s’accoupler avec lui. La vache de Dédale semblait si vraie que le taureau la monta et, quelque temps plus tard, Pasiphaë donna naissance au Minotaure, un monstre à tête de taureau et à corps d’homme.

Pasiphaë nourrit le Minotaure comme un veau, mais au fur et à mesure qu’il grandit, il devient de plus en plus violent et commence même à manger des gens. Craignant que ses sujets ne se soulèvent contre lui, Minos chercha à enfermer son beau-fils dans une série de cages de plus en plus solides. Mais après qu’il se fut échappé de la cage la plus solide, il demanda à Dédale de construire un labyrinthe de tunnels sous son palais. Le Labyrinthe, comme on l’appela par la suite, était si complexe que même Dédale, qui l’avait construit, eut du mal à s’en échapper. Le Labyrinthe servit bien Minos, lui permettant d’intimider et de se débarrasser de ses ennemis tout en cachant et en nourrissant le Minotaure, qui ne mangeait plus que de la chair humaine.

Minos, Minotaure mis à part, était un grand roi. Sous son règne, la Crète prospère et devient une puissance navale. Lorsque son fils aîné Androgée atteignit l’âge adulte, il se rendit à Athènes pour participer aux Jeux panathénaïques. D’une manière ou d’une autre, Androgée mourut ou fut tué, et Minos tint Athènes pour responsable de sa perte. En guise de réparation et comme prix de la paix, il exigea du roi Égée qu’il lui envoie tous les neuf ans un tribut composé de sept jeunes gens parmi les plus nobles et de sept jeunes filles parmi les plus vertueuses d’Athènes. Ces malheureux, tirés au sort, seraient envoyés en Crète dans un bateau aux voiles noires, exhibés devant le peuple et jetés dans le Labyrinthe.

La descente dans le Labyrinthe


Lorsque vint le moment du troisième tribut de neuf ans à la Crète, Thésée, fils et héritier du roi Égée d’Athènes, se porta volontaire pour prendre la place de l’un des quatorze malheureux et affronter le Minotaure. Il s’embarqua sur le navire aux voiles noires, promettant à son père malade qu’en cas de succès, il reviendrait avec des voiles blanches. Alors qu’il défilait dans les rues de la capitale crétoise, Ariane, la fille de Minos, le vit et tomba immédiatement amoureuse de lui. Lui et les autres Athéniens furent enfermés dans un donjon en attendant le matin où ils seraient donnés en pâture au Minotaure.

Ce soir-là, Ariane supplia Dédale, jusqu’à ce qu’il cède, de lui révéler le secret du Labyrinthe. Sous le couvert de l’obscurité, elle passa devant les gardes pour rejoindre Thésée et lui glissa une épée et une mèche de fil cramoisi. Elle lui demanda d’attacher le fil à l’entrée du Labyrinthe et de dérouler la clef au fur et à mesure qu’il avancerait, « toujours tout droit, toujours en bas, jamais à gauche ni à droite ». Avant de partir, elle lui fit promettre que s’il en sortait vivant, il l’emmènerait avec lui et l’épouserait.

Alors que Thésée s’enfonçait dans le sombre labyrinthe, l’air devint putride et il commença à trébucher sur ce qui devait être des restes humains. Il entendit le bruit sourd du Minotaure, mais ne put le localiser qu’en entendant sa respiration. Il ne l’aurait peut-être jamais vu si ses yeux et ses cornes n’avaient pas été d’un ivoire teinté de sang. La tête baissée, le Minotaure voulut l’éventrer, mais il sauta à la crétoise par-dessus ses cornes, roula sur lui-même, sortit son épée et l’enfonça jusqu’à l’endroit où il pensait avoir son cœur. Il ramassa ensuite ce qui restait de l’épée et la remonta pour sortir du labyrinthe et retrouver les bras d’Ariane.

Les labyrinthes de l’Antiquité


Au début du XXe siècle, l’archéologue Sir Arthur Evans, travaillant en Crète, a découvert l’existence d’une civilisation complexe qu’il a appelée les Minoens, en référence au roi mythique Minos. La Crète minoenne a prospéré entre 3000 et 1500 avant notre ère et s’est développée autour d’une série de palais, dont le plus grand se trouvait à Cnossos, dans le nord de l’île. Le palais de Cnossos couvrait une superficie d’environ six acres (soit trois terrains de football) et contenait quelque 1 300 pièces reliées par divers couloirs et escaliers, ce qui a conduit Evans à supposer que le mythique Labyrinthe n’était autre que le palais lui-même. Les poteries et les fresques mises au jour par Evans et son équipe représentaient des taureaux et des sauts de taureaux, et le symbole le plus courant sur les murs du palais était le labrys ou la double hache – et il a été suggéré, y compris par Evans lui-même, que « Labyrinthe » pourrait signifier quelque chose comme « Sanctuaire de la double hache ».

Bien que le Labyrinthe soit clairement un labyrinthe ramifié et multicursal, il a longtemps été représenté, par exemple sur les pièces de monnaie crétoises, comme un labyrinthe unicursal à chemin unique dans lequel il est impossible de se perdre. En conséquence, le mot « labyrinthe », bien qu’essentiellement synonyme de « labyrinthe » (labyrinth en anglais), en est venu à connoter l’unicursalité, alors que le mot « dédale » (maze en anglais) en est venu à connoter la multicursalité.

Dans son Histoire naturelle, le naturaliste Pline l’Ancien (mort en 79 de notre ère) décrit quatre labyrinthes antiques – en Égypte, en Crète, à Lemnos et en Italie – qui semblent tous avoir été des complexes multicuraux fermés, ce qui confirme que c’est là le sens ancien et original du mot  » labyrinthe « .

Dans les Histoires, l’historien Hérodote (d. 425 av. J.-C.) affirme que le labyrinthe égyptien surpassait même les pyramides en termes d’échelle et d’ambition :

J’ai moi-même vu [le labyrinthe égyptien], et aucun mot ne peut décrire ses merveilles : la somme de tout ce que les Grecs ont construit et réalisé serait une affaire de moindre travail et de moindre coût que ce seul labyrinthe.

La psychologie des labyrinthes


Loin d’être une simple folie, le labyrinthe est, comme le serpent, le déluge et la trinité, un archétype jungien que l’on retrouve dans les dessins rupestres préhistoriques, par exemple à Pontevedra en Galice (Espagne), à Val Camonica en Lombardie (Italie) et à Rocky Valley en Cornouailles (Angleterre).

Dans l’Europe médiévale, les cathédrales contenaient parfois un labyrinthe tracé dans la nef à partir de pavés contrastés. Les labyrinthes qui ont survécu, comme celui de la cathédrale de Chartres, sont encore praticables aujourd’hui. Les labyrinthes des cathédrales n’étaient pas simplement ludiques ou ornementaux, mais représentaient le chemin spirituel vers Dieu et constituaient un substitut au pèlerinage. Les labyrinthes des cathédrales étaient donc unicursaux, tout comme les premiers labyrinthes de haies, issus des jardins de nœuds de la Renaissance.

Comme je l’affirme dans mon nouveau livre, The Meaning of Myth, les labyrinthes sont en fait des outils spirituels. Les labyrinthes multicursaux, comme le labyrinthe crétois, ont pu être construits non seulement pour se prémunir contre les chercheurs d’or, mais aussi pour dissuader ou piéger les mauvais esprits, y compris le Minotaure. Les labyrinthes unicursaux, quant à eux, ont pu être tracés pour guider des rituels ou des danses. Le labyrinthe circulaire unicursal symbolise le cosmos, la complétude et l’unité et, par extension, le chemin spirituel ou le voyage de la vie. Plus qu’un simple jardin, c’est un espace retiré, isolé et liminal qui sert à calmer et à concentrer l’esprit. C’est pourquoi les labyrinthes, souvent simplement tondus dans un champ d’été, sont de plus en plus présents dans les environnements thérapeutiques tels que les hôpitaux et les hospices. Les labyrinthes, en particulier les labyrinthes à chemin unique, servent non seulement à la beauté, mais aussi et surtout à la méditation et à la pleine conscience.

Parcourir le labyrinthe, c’est rentrer dans le ventre de sa mère et voyager vers l’intérieur, et en ressortir est une sorte de renaissance. Le fil cramoisi d’Ariane est donc un cordon ombilical qui relie Thésée au monde pendant qu’il entreprend le voyage du héros dans le monde souterrain et tue le monstre. Pour s’échapper du Labyrinthe, Thésée n’a qu’à suivre le clew ou l’indice. Cette orthographe révisée de « clew », « une pelote de fil », a subi un changement de sens vers 1600 en référence à Thésée et au Minotaure, ce qui nous a donné le mot moderne « clue » (indice) et, plus récemment, « clueless » (désemparé).

Neel Burton, docteur en médecine, est psychiatre, philosophe et écrivain. Il vit et enseigne à Oxford, en Angleterre.

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Tout savoir sur … les besoins !

Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des besoins !

Prendre conscience de ses besoins profonds est essentiel pour guérir de nos blessures ou comprendre nos émotions. Derrière une émotion ou une réaction aprés un stimulus il y a un besoin en souffrance. Posez-vous toujours la question, sans jugement de valeur, « pourquoi je réagis de telle manière dans cette situation ? ». Non pas pour vous blâmez mais pour comprendre et prendre soin de vous.

Une émotion, c’est un message envoyé par un besoin en souffrance.

La pyramide des besoins de Maslow

Abraham Harold Maslow (1908 – 1970) est un psychologue américain connu dans la psychologie du travail pour ses études sur la motivation. Il a montré l’importance de la satisfaction de ses besoins et est célèbre pour une pyramide recensant nos différents besoins qu’il regroupe en 5 niveaux ordonnés.

  • À la base, les besoins physiologiques (tels que la faim, la soif) ;
  • Ensuite, les besoins de sécurité et de protection (tels que le désir d’un logement ou d’une bonne police de proximité) ;
  • Puis viennent les besoins d’appartenance, de faire partie d’une famille, d’un groupe, d’un clan ;
  • Ensuite arrivent les besoins d’estime de soi (qui permettent de se regarder dans le miroir le matin) et de respect mutuel.
  • Enfin, apparaissent au sommet de la hiérarchie, les besoins d’auto-accomplissement, de réalisation ou de sens de la vie, de spiritualité.

A côté de ces besoins, Maslow ajoutent des besoins cognitifs tels la découverte et le besoin de connaissance. Pour lui, une certaine hiérarchie existe. Vous ne pouvez vous réaliser si vous avez faim en permanence. Bouddha l’a compris, qui a arrêté son jeûne avant de connaître l’illumination.

Les autres listes de besoins

Besoins ERG de Clayton Alderfer

Clayton Paul Alderfer (né en 1940 aux Etats-Unis) met en cause la hiérarchie de Maslow. Il divise les besoins en 3 catégories Existence, Relation et Croissance de poids égal. Il a baptisé sa théorie ERG (Existence, Relatedness and Growth) du nom de ses catégories en anglais. Il explose le quatrième niveau de Maslow, le besoin d’estime en 2.

  • Les besoins d’existence : besoins physiologiques et de sécurité (la faim, la soif, le sexe) qui correspondent aux deux premiers niveaux de la pyramide de Maslow.
  • Les besoins de relation : l’estime sociale et externe (relations et interactions avec la famille, les amis, les collègues et les employeurs, les troisième et quatrième niveaux de Maslow.
  • Les besoins de croissance : estime de soi et développement personnel, épanouissement (le désir d’être créateur, productif, de se sentir utile et responsabilisé), les niveaux quatre et cinq de Maslow.

Il laisse aussi le soin à chacun de pondérer ces catégories. Pour lui, si vous n’arrivez pas à satisfaire un besoin important pour vous, vous essaierez de remplir un besoin moins important. Si vous ne vous réalisez pas intellectuellement, vous viderez le réfrigérateur. Sauf si vous êtes Bouddha.

Dans tous les cas vous devez combler les trois catégories de besoin pour être satisfait. Ces besoins sont aussi des besoins de bien-être, d’expression et de connexion. Etre bien dans peau, parler et échanger… Les besoins peuvent être classés en fonction de la relation que j’entretiens avec moi-même, de mon expression vis-à-vis d’autrui et de l’échange.

Les 9 besoins de Manfred Max-neef

Économiste chilien, il a identifié neuf besoins fondamentaux : la subsistance, la protection, l’affection, la compréhension, la participation, l’oisiveté au sens de loisirs, la créativité, l’identité, et la liberté.

Il décrit une certaine décomposition des besoins. Ainsi, « se nourrir » n’est pas un besoin, mais une stratégie (satisfaire) pour remplir le besoin de « subsistance », « Méditer » est aussi une stratégie pour « Comprendre ». Une stratégie peur satisfaire plusieurs besoins.

Les 9 besoins de Michael Anthony

Pour lui, existent 9 besoins universels qui nous motivent : sécurité, aventure (changement et nouveauté), liberté, expansion (créativité, réalisation de soi), pouvoir, expression (de soi), acceptation de soi-même et des autres, communion, et échange.

Si vous remplissez un besoin, vous êtes illuminé, sinon, vous risquez d’en faire un drame. Michael Antony a ainsi défini 7 niveaux de satisfaction des besoins.

Votre liste

Et vous ? quels sont vos besoins ? Prenez un temps pour vous, centrez vous et parcourez cette liste, quels sont les besoins qui font écho en vous ?

  • Acceptation, intégration.
  • Amour.
  • Appartenance (faire partie d’une entité plus grande que nous-même)
  • Appréciation (confirmation qu’une contribution positive a été apportée)
  • Apprentissage.
  • Attention
  • Authenticité (être vrai vis-à-vis de soi)
  • Autonomie (choisir ses propres objectifs, valeurs, rêves et moyens de les concrétiser)
  • Beauté.
  • Bien-être.
  • Bienveillance
  • Célébration de la vie.
  • Chaleur humaine.
  • Clarté.
  • Clarté de l’objectif
  • Cohérence
  • Compassion (réaction bienveillante à une souffrance)
  • Compétence.
  • Compréhension (comprendre et être compris)
  • Confiance.
  • Connexion.
  • Considération (pour nos propres besoins ou préférences et pour ceux des autres).
  • Contact.
  • Contribuer au bien-être d’autrui, la relation d’aide.
  • Contribution à enrichir la vie
  • Coopération
  • Créativité.
  • Croissance.
  • Deuil (de la vie et des cycles de la naissance et de la mort)
  • Échange, recevoir des autres et leur donner.
  • Équilibre
  • Exister.
  • Efficacité.
  • Égalité.
  • Empathie.
  • Équilibre
  • Espoir
  • Expression de soi
  • Harmonie
  • Honnêteté
  • Humour.
  • Intégrité
  • Interdépendance
  • Intimité
  • Jeu.
  • Justice.
  • Ordre.
  • Paix.
  • Plaisir physique.
  • Présence humaine.
  • Réconfort
  • Repos
  • Respect mutuel
  • Sécurité affective
  • Sécurité matérielle
  • Sens et efficacité
  • Se sentir en vie
  • Signification activité ou travail ayant du sens croissance
  • Soutien.
  • Spiritualité.

source : Des listes de besoins – Communication bienveillante

Une ressource utile et inspirante : les cartes des besoins

Et puis toujours les BD d’Art Mella !

Voir Tout savoir sur les émotions

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Tout savoir sur … l’ikigaï

ikigaï méditation

Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle de l’ikigaï !

Nous voulons tous que notre vie ait un sens et soit épanouissante. Nous voulons être capables de nous réaliser et d’avoir un impact positif sur le monde. Mais comment y parvenir ? Les Japonais ont un mot pour désigner ce sentiment : ikigai.

C’est un terme japonais qui se traduit approximativement par « une raison d’être » ou « la raison pour laquelle on se lève le matin ». Il fait référence aux choses que nous faisons dans la vie et qui nous procurent joie et satisfaction.

Découvrir son Ikigai est le premier pas vers une vie riche et pleine de sens.

L’Ikigai nous conduit vers des activités qui répondent à nos besoins de joie, de reconnaissance, d’utilité, tout en générant des revenus qui nous permettent de vivre pleinement notre vie. L’Ikigai est la raison pour laquelle vous vous levez le matin.

A la croisée des chemins 

Ikigai est un concept japonais qui signifie « une raison d’être » ou « la raison de son existence ». Il fait partie de la culture japonaise depuis des siècles, mais il est récemment devenu populaire en Occident. L’Ikigai est souvent considéré comme un objectif de vie, ou une étoile-guide pour prendre les bonnes décisions concernant sa propre vie.

L’Ikigai est une combinaison de quatre éléments : ce que vous aimez, ce pour quoi vous êtes doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi vous pouvez être payé. Il s’agit d’un processus en quatre étapes visant à aider les gens à déterminer leur véritable objectif. L’idée est que lorsque ces quatre éléments se croisent, vous avez trouvé votre ikigai.

Trouver son Ikigaï

La première étape consiste à réfléchir à ce que vous aimez faire. Cela peut aller de jouer à des jeux vidéo à écrire de la poésie, en passant par organiser des fêtes, du moment que cela vous apporte de la joie.

L’étape suivante consiste à réfléchir à ce pour quoi vous êtes doué. Il peut s’agir d’un talent que vous possédez ou d’une compétence que vous avez acquise au fil du temps. Il doit s’agir d’un domaine dans lequel vous vous sentez en confiance et que vous pouvez maîtriser. Cela peut aller de jouer de tel instrument de musique, à travailler le bois, en passant par écouter les gens. Toutes les activités pour lesquelles vous avez un minimum de savoir-faire.

La troisième étape consiste à vous demander ce dont le monde a besoin. Cela peut aller d’une source d’énergie propre à un meilleur système éducatif, en passant par une organisation coopérative et inclusive. Il s’agit de votre regard sur le monde, qu’est ce que vous comprenez des besoins du monde selon votre propre sensibilité. Vous devez ici réfléchir au type d’impact que vous souhaitez avoir sur le monde. Où est-ce que vous aimeriez vous sentir utile ?

La dernière étape consiste à réfléchir à ce pour quoi vous pouvez être payé. C’est important, car cela vous permet de vivre de votre ikigai. Il est important d’être réaliste quant à ce que vous pouvez gagner avec votre ikigai, et de vous assurer que votre ikigai s’aligne sur ce que vous pouvez réaliser financièrement. Pour cette étape, je vous conseille de procéder en 2 temps : dans un premier temps constituer des trios cohérents en assemblant une chose que vous aimez faire, une compétence et un besoin du monde. Constituer le plus de trios possibles. Dans un deuxième temps, prenez chaque trio et imaginez des opportunités pour en tirer un revenu, soit en tant que salarié, soit en tant qu’entrepreneur. Enfin, choisissez les opportunités les plus faciles ou les plus sécures ou les plus profitables, selon vos propres critères.

L’ikigai est un outil puissant pour trouver un but et une direction dans la vie. Il peut vous aider à vous concentrer et à trouver la clarté, et vous aider à prendre les décisions qui vous conviennent. Il peut également vous aider à réfléchir à l’impact que vous souhaitez avoir sur le monde et à la manière dont vous pouvez utiliser vos compétences et vos talents pour y parvenir.

Une méditation pour vous aider

Je me suis servi du labyrinthe pour avoir une structure de méditation et trouver mon ikigaï.

Retrouvez la méditation ici : Méditation Labyrinthique “Trouver son IKIGAI” | Les élixirs du labyrinthe (leselixirsdulabyrinthe.fr)

Voici le plan de la méditation que le labyrinthe m’a inspiré pour trouver son IKIGAÏ

1er voyage : se connecter avec tout ce qu’on aime faire, ce qui nous procure de la joie, de la fierté, de l’excitation, de l’inspiration

2eme voyage : Parmi tout ce qu’on aime faire, sélectionner ce pour quoi on a un certain talent, des compétences, un savoir-faire, une expertise, une habilité…

3eme voyage : Parmi la sélection issue du 2ème voyage, qu’est ce que le monde a besoin ? A mon sens ? De mon point de vue…

Centre : Je synthétise en 3 ou 4 mots ce que j’aime, puis ce dont pourquoi je suis doué puis ce dont le monde a besoin selon moi. Et je tente une synthèse en 3 ou 4 mots des 3 synthèses trouvées. Cette synthèse des synthèses, c’est mon IKIGAÏ du moment.

3ème voyage : Je vérifie si cet IKIGAÏ est bien en phase avec mon âme. Je le rectifie si nécessaire. Jusqu’à ce que mon âme se sente honorer par la formulation trouvée.

2ème voyage : Je mets en dialogue cet IKIGAÏ avec mon esprit : mes valeurs, mes principes, ma façon de penser, d’exprimer mes émotions, le fonctionnement de ma psychée, les différentes parts de moi… Comment tout cela réagit ? est-ce compatible ? est-ce aligné ? harmonieux ? bénéfiques ? Comment cet IKIGAÏ transforme mon esprit ?

1er voyage : Je place cet IKIGAÏ dans une perspective matérielle. Comment le traduire concrètement dans ma vie familiale, sentimentale, sociale, citoyenne et professionnelle. Comment je peux en tirer des bénéfices sociaux, affectifs, financiers ?

Volontairement, je n’applique pas le 4ème filtre du schéma de l’IKIGAÏ “Ce pour quoi vous pouvez être payé” avant d’arriver au Centre. Car je traite cette question de façon plus large à la dernière circonvolution parcourue, celle qui prépare la matérialisation, l’incarnation, la concrétisation des idées. L’idée de bénéfices est pour moi plus large que la question de l’argent. L’argent en fait partie bien sûr, mais il ne constitue pas notre seul “salaire”. Il faut avoir conscience de nos besoins profonds pour savoir si une activité va nous nourrir. Besoin de célébration, de communauté, d’accomplissement, d’appartenance, de reconnaissance, de sécurité, d’affection…. 

ikigai labyrinthe

Autre article :

Au centre du labyrinthe : IKIGAÏ | Les élixirs du labyrinthe (leselixirsdulabyrinthe.fr)