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JEAN 3, 22-36 « Jean et Jésus » puis « Celui qui vient d’en haut »

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources. Il est considéré comme symbolique. Je présente mon travail spéculatif sur cet évangile particulier.

Jésus baptise, Jean aussi, en un endroit où il est dit que les eaux sont abondantes. Pourquoi ? Il ne faut pas beaucoup d’eau pour baptiser ! Peut être fait-il simplement référence à une profondeur suffisante et nécessaire pour immerger les candidats… Mais peut être y a t il un portée symbolique : l’eau est l’élément qui apporte la vie, la nourriture, c’est un véhicule qui assure un bon approvisionnement. Qu’il y ait beaucoup d’eau signifierait-il que le lieu était propice spirituellement ou énergétiquement ?
L’action de Jean était l’occasion pour les cherchants véritables et sincères de poser les questions qui tournaient en rond dans leurs esprits. Là un Juif pose la question de la purification, certainement pour comprendre l’action de Jean dans son référentiel culturel de Juif pratiquant.
Les disciples de Jean et le Juif demandent à Jean pourquoi un homme que Jean a baptisé se permettait lui aussi de baptiser ! On comprend là toute l’influence de la matérialité, comme si le baptême était la propriété de Jean. On retrouve des réflexes tribaux. Le voile des apparences n’est pas encore tombé pour ceux là et ils n’ont peut être pas compris la portée spirituelle et symbolique du baptême. Et Jean qui est instruit aux choses de l’Esprit, répond à ces profanes englués dans le monde de la Matière : Celui qui possède des attributs de l’Esprit, les détient de l’Esprit, il ne peut l’acquérir de force, il ne peut les hériter de la Matière. Et Jean enseigne sur lui et Jésus : « Il faut que lui croisse et que je diminue ». On voit là le sens du sacrifice, du devoir, de l’accomplissement de sa part au Grand Œuvre qui caractérise ceux qui sont nés de l’Esprit. Ce n’est pas une obéissance démissionnaire ou docile ou servile, ce n’est pas une prostitution de sa dignité ! C’est la force de la conviction, de la conscience, de la connaissance des choses ! Quand on rencontre la Vérité, on ne peut que lui obéir, la démonstration est terminée… Jean sait, il n’a plus à avoir peur pour lui-même. Il œuvre au Grand Œuvre et là est sa grâce, là est son salut.
Puis Jean revient sur le sens de leur intervention : « Celui qui vient du Ciel rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu ». Si ses disciples lui posent cette question (Pourquoi Jésus baptise ? ), c’est parce qu’ils sont de la Terre (le Monde de la Matière) et que leur esprit est encore dominé par le corps, les relations sociales, les us et coutumes, la peur des autorités temporelles, tout ce qui fait ce monde livré à lui même (non animé par l’Esprit). Et il leur dit que celui qui a reçu l’Esprit celui-là témoigne et connaît la Vérité, il ne la sait pas mais il la connaît. C’est assez logique. Celui qui veut connaitre la Vérité doit se mettre à sa portée et pour se faire quitter ce monde matériel ou en tout cas s’en détacher, se libérer de son influence. Dieu ne se donne et ne peut se donner qu’à ceux qui veulent sincèrement le recevoir. C’est à dire sans rien attendre en retour et au risque de se retrouver dans l’erreur. Dieu étant Amour, il ne peut s’imposer et quand il donne, il ne peut donner avec parcimonie, un Amour se donne entièrement. Il en est de même pour l’Esprit. Recevoir l’Esprit, c’est se libérer des entraves matérielles, c’est irréversible, donc sans mesure, infini et inquantifiable. Peut être est ce nous qui « filtrons » Dieu ?
« Qui croit au Fils, a la vie éternelle ». Après l’enseignement de Jean, il ne faudrait pas retomber dans l’erreur de la Matière qui ne peut comprendre l’Esprit. Il ne s’agit pas d’un monopole, d’un exclusivité qui exclurait toutes les autres traditions spirituelles et religieuses. Jésus ne vient pas sur Terre pour fonder une religion mais pour accomplir le Grand Œuvre : l’Homme qui retourne au divin. Le Fils est plus que la personne historique de Jésus de Nazareth. Il est un processus par lequel la matière se transmute en pur esprit. Les Hommes sont la seule espèce à pouvoir réaliser ce processus. Ce processus ne peut être enfermé, contenu dans un fonctionnement matériel (Eglise, Religion, …) Il est forcement commun à toutes les traditions qui se dirigent sincèrement vers la divinisation des Hommes. Et tout cherchant sincère et véritable qui croise Jésus le reconnait au moins comme maître sinon comme LE maître.
La Vie Eternelle n’est pas une récompense après une vie de bons et loyaux services. Là encore ce serait une vue matérielle. Comment le spirituel pourrait être fait des plaisirs matériels ? La Vie Eternelle commence ici-bas. Lorsqu’on reçoit l’Esprit, on sait ce que c’est que la Vie Eternelle. La matière reviendra à la matière, ce qui est corruptible sera corrompu. Et ce qui a été construit dans l’Esprit, c’est cela la Vie Eternelle : la participation à Dieu que nous faisons ici-bas dans nos vies. Et celui qui a reçu et qui reste dans la matière, celui là ne peut logiquement pas bénéficier de l’Esprit, voilà ce qu’est la colère de Dieu. Point de châtiment, de malédiction, Dieu est Amour, il tend toujours ses bras. Le Monde Matériel est la colère de Dieu, car c’est le Royaume binaire des contradictions et des luttes, l’Esprit nous y soustrait pour nous élever et transformer le Monde.

<- Jean 3.1-21 L’entretien avec Nicodème

JEAN 4, 1-27 : L’entretien avec La Samaritaine ->

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Jean 3.1-21 L’entretien avec Nicodème

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources. Il est considéré comme symbolique. Je présente mon travail spéculatif sur cet évangile particulier.

Ce passage est assez long et surtout très dense. Il semble synthétiser une bonne nuit de discussion intense !
D’abord, sur la qualité de celui qui vient approcher Jésus : Nicodème fait partie des chefs religieux. Il est instruit et administre la religion. Il fait partie du Clergé de l’époque. Comme il est un cherchant sincère plutôt qu’un docteur strict de la Loi, il a reconnu Jésus dans ses grades et qualités. Il sait que Jésus possède des choses spirituelles que lui Nicodème poursuit depuis tant d’années. Il vient la nuit, pour échapper à l’incompréhension et au jugement du monde matériel aveugle à ces choses, pour échapper au jugement de ses paires qui ne reconnaissent pas Jésus, enfermés qu’ils sont dans leur maîtrise technique des Textes et dans l’Administration de la Religion qui les rend indisponibles et aveugles. Nicodème reconnaît Jésus comme Maître (« Rabbi ») C’est à dire comme possesseur des mystères de la Création. Et Jésus lui enseigne que s’il veut lui aussi connaître, il doit changer de monde. Il doit mourir au monde matériel pour naître en Esprit. Il doit se préparer à une vie de pur esprit. Voilà le sens de l’existence : le ventre de la mère prépare à la vie matérielle, l’Homme doit utiliser sa vie matérielle pour se préparer à la vie spirituelle (la vie éternelle ou Dieu). Et c’est cela que Jésus enseigne : la vie en Esprit. Pour s’accomplir, l’Homme doit vivre en Esprit. Cela veut dire quitter le système des distinctions humaines, la course aux pouvoirs, à l’accumulation et aux influences (les métaux). Renaître en Esprit c’est vouloir vivre en harmonie avec la Création, c’est faire ce travail spirituel qui consiste à chercher à embrasser toute la Création en se laissant embrasser par elle. Vivre en Esprit, c’est faire de l’Amour la source de toute pensée, toute réflexion et tout acte ( « Aime ton prochain comme toi même, voici toute la loi et les prophètes ») . C’est un travail de transformation et non une lutte contre soi-même, qui abouti au Royaume de Dieu, qui est le Royaume de l’Esprit, celui qui vit en esprit, entre au Royaume de Dieu, car l’esprit est dans le domaine de ce royaume (à considérer mathématiquement) ! Vivre en esprit, c’est raisonner la Matière par l’Esprit, politiquement, c’est l’organisation anarchiste de la société, (compas sur l’équerre). Cette Vérité se donne à tout cherchant sincère et Jésus s’amuse à railler le pouvoir religieux qui ne sait même pas ça ! « Tu es maître en Israël et tu n’as pas connaissance de ces choses ! » Il souligne ici l’usurpation du religieux sur le spirituel, il dénonce la supercherie que représente tout pouvoir religieux. Et il rappelle la nécessaire humilité : nous ne témoignons que de ce que nous connaissons, sinon nous sombrons dans l’usurpation et la manipulation. Et Jésus délivre le sens de sa venue au Monde à Nicodème (qui devient de fait un Frère, puisqu’il partage le secret) : Dieu envoie son Fils pour donner un sens à l’Humanité : elle sait ainsi où elle doit arriver, Jésus est l’Étoile. Car en vivant d’esprit, on rejoint l’Esprit et on participe à Dieu. Mais Jésus annonce que les hommes préféreront les ténèbres (le monde matériel) à la Lumière (le monde spirituel). La Lumière n’est pas le grand déballage public. La Lumière vient à celui qui s’efforce de vivre en harmonie avec la Création. La Lumière a besoin d’être protégée, veillée, pour ne pas être absorbée par les Ténèbres ou profanée, corrompue, récupérée. Elle doit être donnée graduellement pour éviter tout aveuglement soudain et pour perdurer de génération en génération jusqu’à conquérir toute l’Humanité. Force est de constater, qu’aujourd’hui comme au temps de Jésus, la Lumière n’est pas détenue par le Pouvoir Religieux…

<- Jean 2.23-25 : La foi qui ne suffit pas.

JEAN 3, 22-36 “Jean et Jésus” puis “Celui qui vient d’en haut” ->

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Jean 2.23-25 : La foi qui ne suffit pas.

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources. Il est considéré comme symbolique. Je présente mon travail spéculatif sur cet évangile particulier.

Dans les traditions religieuses chrétiennes, il existe une dichotomie entre les foi et les actes. Les uns pensent que la foi a la primauté sur les actes, les autres pensent que seuls les actes sauvent. Est ce qu’il suffit de croire pour être sauvé ? Est ce que nos actes rachètent nos fautes ?
Et s’il fallait chercher ailleurs ? Au delà des apparences trompeuses de ce binaire entre foi et acte ? N’y a t il pas un troisième point qui vient tout mettre en lumière et nous sortir de ce binaire ? C’est ce que je crois. Car une démarche sincère de cherchant nous éloigne de ces considérations intéressées. Le cherchant a la foi et agit en conséquence, car c’est l’exigence de la Vérité, c’est par pur amour de la Vérité, de la cohérence , de l’harmonie. Le troisième point qui gouverne le binaire, c’est la quête. Celui qui n’est pas en quête, celui qui n’est pas un cherchant sincère, celui-là n’aura pas la vraie foi et ses actes sont vains. Dés lors que la foi est crédule et les actes intéressés, l’individu est dans l’erreur.
C’est ce que Jésus nous enseigne ici. Ce passage fait penser à la 1ere carte du Tarot : le Un, le Bateleur. Devant ses tours, il y a ceux, crédules, qui s’émerveillent et qui se laisse entourlouper par les apparences et il y a ceux qui veulent comprendre, trouver le truc. Tous sont émerveillés par la prouesse mais les uns s’arrêtent au spectacle de la matière, les autres activent leur esprit pour comprendre. « Il les connaissait tous » signifierait alors que les crédules ne sont que des machines prévisibles, manipulables et sans intérêt. L’enseignement de Jésus s’adresse à ceux sont aspirés par la vie en Esprit, ceux qui veulent comprendre, ceux qui ont des oreilles.

<- Jean 2, 13-22. La Purification du temple

Jean 3.1-21 L’entretien avec Nicodème ->

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Jean 2, 13-22. La Purification du temple

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources.

Cet épisode vient au début de l’Evangile de Jean alors que dans les autres évangiles, il vient bien après d’autres qui racontent guérisons, enseignement, réalisations des Ecritures ou annonce de la Passion.
Jean en fait le 4eme mouvement de l’œuvre du Christ. Jésus purifie le Temple, il en chasse ce que les usages, la coutume et le laissez aller, les arrangements des Hommes ont permis. Il chasse du lieu où l’Homme doit se concentrer sur la spiritualité toutes les invasions du matérialisme qui détourne de l’exercice spirituel. C’est une véritable révolte face au pouvoir religieux en place qui a perverti le lieu, détournant les Hommes de la richesse spirituelle que Dieu a à leur donner en dehors de tout pouvoir religieux, car Dieu donne sans passer par une quelconque institution humaine. Cet épisode est à rapprocher avec l’enseignement « On ne peut servir deux maîtres à la fois, Dieu et l’Argent ». Autrement dit, les choses spirituelles sont d’une autre nature que les choses matérielles et poursuivre la réussite et l’accomplissement matériel de l’Homme est incompatible non arrangeable, non-combinable avec la réussite et l’accomplissement spirituel de l’Homme. En effet, la recherche matérielle amène l’Homme à se concentrer en excès sur son ego et ses intérêts particuliers, alors que la recherche spirituelle (déiste ou non) amène au contraire à la fusion avec le Tout, à la conscience globale, à la suprématie de l’intérêt général, à la Passion du Christ.
Jésus, par cet acte, montre à quel point argent, propriété et pouvoir sont incompatibles et hostiles à la vie en Esprit et en Amour, son Royaume n’est pas de ce monde, la vie en Esprit n’a pas d’arrangement avec ce monde d’argent, de pouvoir, de propriété.
Cet acte est violent, comme la violence d’un esprit qui prend conscience. Mais il s’agit de purifier le Temple, de rétablir, de chasser ce qui corrompt, de sauvegarder ce qui contient le secret. Cette nécessité légitime cette violence. Comme celle des résistants au nazisme et au fascisme, comme celle de l’expropriation des grands propriétaires, comme celle des Réformés luttant contre les Indulgences Papales. Jésus nous appelle à défendre ce qui est sacré. En s’assimilant au Temple, il nous invite à nous libérer des leurres de la Religion ou plutôt de la religiosité. Il nous enseigne que nous sommes le Temple, qu’en nous est la vrai résidence de Dieu, que nul ne le possède sinon tous.

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Jean 2.1-12 : Le Premier Signe

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources.

Faut-il s’attarder à l’apparence des choses ? Voici le récit du premier miracle : Jésus change l’eau en vin. Bizarre de choisir comme premier signe, non pas quelque chose qui guérit ou illumine ou soulage mais quelque chose d’utilitariste et plutôt superficiel comme faire du vin avec de l’eau pour une fête. Jésus est l’invité parfait ! 😉 Il va vous faire des économies ! Quel est vraiment l’intérêt de ce récit ? Car à première vue, il est plutôt décevant, en plus Jésus à l’air d’ignorer sa mère.
L’indication de temps est à prendre comme mouvement dans un accomplissement symbolique (surtout chez Jean).
1er mouvement : Jésus est baptisé par Jean le Baptiste
2ème mouvement : Jésus constitue sa première équipe de disciples
3ème mouvement : jésus peut commencer son œuvre.
Tel que le récit nous le présente, Jésus avait peut être pensé à une autre entrée en matière : « Que veux-tu , femme, mon heure n’est pas encore venue ! ». Il se heurte à l’impatience de sa mère qui connait ses capacités, sa nature et son pouvoir. Elle vient jouer un peu les trouble-fêtes dans le plan de Jésus. Elle aussi apprend son nouveau rôle, et là on est en face d’une résurgence de l’ancienne Marie, celle qui est encore attachée aux us et coutumes, à la pression culturelle et sociale. Mourir pour renaître ne se fait pas en un claquement de doigt mais demande un cheminement long, rigoureux et persévérant. Jésus, donc, cède à sa mère qui cède à la pression. Sa mère intervient à la manière de Jean le Baptiste : elle prépare le terrain, retient l’attention pour que la Parole soit entendue : « Quoiqu’il dise, faites-le ». Sa mère porte l’appel de la foi. La foi, la confiance (et non la soumission et la crédulité) semblent être des éléments important pour la réussite du signe/miracle. Ce n’est pas « Regarde comme je fais des choses magnifiques », c’est « Permet-moi de faire des choses magnifiques ». Jésus n’est pas un bateleur entourloupeur. Sans la foi/confiance le signe n’occurre pas et grâce à elle, Jésus ne peut refuser de l’exécuter. Il s’exécute donc et répond à l’appel. Et il en profite pour glisser un enseignement : « le bon vin ne vient pas forcément au début », autrement dit dans la vie spirituelle, les meilleurs vins sont à la fin. Son premier signe renverse une habitude, sort des usages, pour avoir une portée symbolique pour que ceux qui comprennent voient et entendent. Souvent Jésus vient perturber le cours des choses, chez nous on dirait que c’est un anarchiste, un empêcheur de tourner en rond, un gars qui remet tout en cause tout le temps, limite blasphémateur surtout contre l’Ordre établi par les Hommes.
D’habitude, on profite du trouble alcoolique pour fournir du vin de moins bonne qualité, mais avec Jésus, il n’y a pas d’abus de position, il n’y a pas de tricherie sur la marchandise, il n’y a pas d’exploitation de la faiblesse. Le pire c’est que le maître de maison, qui n’avait plus de vin, trouve encore à y redire parce qu’on aurait du le donner au début !!! Les Hommes sont vraiment ingrats !
Peut être que Jésus a voulu dénoncer là une vilenie humaine (servir du mauvais vin quand les convives sont gris) ou encore montrer qu’il faut savoir bousculer ses habitudes pour y voir clair, ou bien alors montrer qu’avec lui le bon vin est à la fin.
Avec Jésus, il y a du bon vin tout le temps, pour tout le monde, du début à la fin. Le bon vin s’apprécie, se goûte, se déguste, invite à la découverte, à la concentration, à l’ouverture des sens… Il est comme la Parole. Le bonheur n’est pas l’ivresse de la quantité, l’ivresse des mots mais dans la subtilité de l’Enseignement, la profondeur du message.
La Parole s’apprécie comme le bon vin, celui qui ne sait pas apprécier passe à côté d’une pure merveille.
Avec la Parole comme avec le bon vin, il faut se mettre en situation d’écoute, d’éveil, de réception…

<- Jean 1.35-51 Les premiers disciples

Jean 2, 13-22. La Purification du temple ->

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Jean 1.35-51 Les premiers disciples

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources.

2 des disciples de Jean le Baptiste le quittant pour suivre Jésus, sous la bénédiction de leur Maître (au sens de l’enseignement et non de la soumission). S’en suit une suite de questions-réponses plutôt énigmatique : « Venez et vous verrez ». Jésus incite ainsi à 2 choses :
– lui faire confiance
– voir par soi-même
Ce n est donc pas une confiance sans preuve, crédule et servile à laquelle Jésus nous appelle. Mais c’est une confiance nécessaire à l’expérience, il nous invite à pénétrer par nous même sur le chemin avec lui comme Maître et guide, comme initiateur. Le premier pas, c’est à nous de le faire, nous sommes maître de notre destin. Il nous aime, il nous veut donc libre et responsable. Nous ne sommes pas obligés, nous avons le choix. L’enseignement commence toujours par la volonté et la disposition de l’étudiant.
Jésus n’est pas un charlatan, il ne séduit pas par le langage, il parle sobrement et invite à constater par nous-même. Il nous invite à quitter la crédulité passive. On pourrait traduite « Venez et vous verrez » par « faites moi confiance et je vous enseignerai ».
L’indication de la 10eme heure m est encore obscure. Peut être un nombre symbolique ?
On ne connais que l’un des 2 disciples de Jean-le-Baptiste : André, qui va lui même aller chercher Simon (-Pierre) (Céphas). Puis Jésus trouva Philippe qui lui même trouva Nathanaël. Le 1er groupe serait alors composé de 5 disciples. Cet épisode est différemment conté que dans les évangiles synoptiques (Mt, Lc, Mc). Pourquoi ? Peut être pour signifier avec plus de force la transmission de Jean-Le-Baptiste vers Jésus…(?) De plus, dans cet évangile, les disciples ont un rôle actif : Jésus finalement ne convainc directement « que » Philippe. L’argument est toujours le même : « Viens et Vois ». Il a un grand respect et une grande confiance en la capacité des Hommes à comprendre par eux-même sans soumission. Le dialogue avec Nathanaël montre que Jésus convainc les sceptiques par l’exemple, le fait, la preuve, l’œuvre. Il ne s’impose pas par la violence et ne soumet pas. Ce dialogue montre aussi les qualités particulières des disciples : « Voici un véritable israélite sans artifice ». Autrement dit : « voici quelqu’un qui est sincère dans sa vie spirituelle et qui ne gâche pas sa connaissance avec des faux semblants, par des distinctions humaines, par des atours et des subterfuges de ce monde. Voici quelqu’un qui possède l’éthique de sa connaissance.
Vient ensuite une promesse bien mystérieuse de Jésus. Cette image impressionne les crédules et interroge les cherchants (ceux qui ont des oreilles…) : « vous verrez le ciel ouvert et les anges de dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme ». C’est évidemment une image symbolique. Aujourd’hui, je la comprend comme « vous verrez l’inspiration divine de l’Esprit Sain(t) en action dans mon œuvre » ou « vous comprendrez ce qui se passe quand j’œuvrerai », « vous verrez ce qui se passe derrière le voile des ‘apparences » …
L’appellation « Fils de l’homme » me semble d’une haute importance. Non pas que Jésus fasse de la fausse modestie ou de l’humilité hypocrite. Je crois que c’est là le véritable sens de son œuvre : montrer ce que l’Homme peut engendrer. Il est l’Homme accompli. L’étoile vers laquelle se diriger pour s’accomplir en tant qu’humain.

<- Jean 1.29-34 L’Agneau de Dieu

Jean 2.1-12 : Le Premier Signe ->

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Jean 1.29-34 L’Agneau de Dieu

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources.

Selon Jean, Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du Monde. Déconnectée de la globalité de l’Enseignement, cette dénomination du « péché du Monde » est culpabilisante, humiliante, voire manipulatrice. Cela voudrait dire, que nous sommes que de vulgaires pécheurs et qu’il faudrait alors renoncer à soi pour plaire à Dieu. Je ne peux pas croire qu’un Dieu d’Amour veuille ça de nous. S’il nous aime, pourquoi voudrait il que nous soyons soumis ? Pourquoi voudrait il que nous soyons passif uniquement ? Sortons de la culture de soumission et de culpabilité du dogme religieux, castrateur et dominateur.
« Jésus enlève le péché du Monde » peut être vu ainsi : Jésus permet aux Hommes de s’émanciper de ce monde, d’échapper à la brutalité fatale. Il nous montre qu’il existe une autre voie que celle de l’égoïsme, de la lutte contradictoire des intérêts particuliers, de la loi du plus fort, de la matière qui maîtrise l’Esprit. Jésus nous ouvre la voie de l’Esprit maître de la matière, la voie de la Sagesse, de la vie en Esprit, de l’intelligence altruiste. Il nous donne le choix. Il nous ouvre au choix. Il nous sauve du binaire qui caractérise ce monde pour nous élever au ternaire qui caractérise l’Esprit, la maîtrise, la création synthétique…
Jean dit qu’il ne connaissait pas Jésus avant, alors qu’ils sont cousins ! alors pourquoi dit il celà ? Est ce important ? Est ce là que nous devons établir la véracité du propos ? Ou est ce dans l’esprit du propos que nous devons chercher à établir la Vérité ? Sur quoi fonder le vrai témoignage ? Sur le fond ou sur la forme ? Sur le Réel ou sur l’Esprit ? Assurément l’Esprit ! Les choses de ce monde, de la culture de la matière, ne peuvent témoigner des choses spirituelles. C’est une question de système, de culture. Nous ne sommes pas dans un domaine historique ou scientifique mais spirituel donc symbolique.
Jean baptise par l’eau, Jésus par l’Esprit Sain(t). Jean prépare, il purifie, il offre la purification à ceux qui le souhaite. Il est la porte. Là encore, il faut sortir de la culture de soumission et de culpabilité. Il vient opérer les premières transformations nécessaires pour que l’Enseignement de celui qui vient (Jésus) puisse être efficace. Jean nous apprend à nous ouvrir, à accueillir, à nous libérer du poids de la culture ambiante, du « Main Stream » et de l’emprise du binaire. Jésus fait descendre sur nous l’Esprit Saint. Il ne s’agit plus de nous purifier mais d’entrer dans une nouvelle ère de l’Humanité, un autre âge, un autre degré ou niveau. Il s’agit de nous apprendre à vivre en Esprit pour faire un Homme nouveau : l’Homme Sage. Il n’est plus question d’humilier par la culpabilité mais d’appeler à la transformation de soi et du monde, à l’action, à la maîtrise.

<- Jean 1.19-28 – le témoignage de Jean

Jean 1.35-51 Les premiers disciples ->

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Jean 1.19-28 – le témoignage de Jean

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources.

Jean baptise. Il a une action spirituelle en dehors de l’autorité religieuse d’alors. Ce qui par nature remet en cause cette autorité. Celle-ci s’en inquiète et envoie des émissaires pour en savoir plus, non pour comprendre et s’enrichir mais pour étouffer et confondre.
Jean explique son rôle : il aplani le chemin du Seigneur. Explication qui peut être rapprochée de la parabole du Semeur : Jean est celui qui prépare la Terre (l’Homme) pour qu’elle puisse être féconde à la Semence (la Parole). Il prépare les cœurs. Cette préparation consiste à se mettre en situation d’accueil, d’ouverture à la Parole, l’Enseignement.
Les Hommes (les pharisiens du texte) veulent entendre des réponses qui correspondent à leur façon de voir, à leur organisation, leur référence, leur dogme, leur doctrine, leurs institutions. Mais Dieu, de part sa nature ne peut se manifester dans le cadre restreint des institutions humaines. Les Hommes veulent des réponses qui les justifient, les légitiment, des réponses qui ne les remettent pas en cause, des réponses conservatrices. La Parole, par nature, transforme, remet en cause, révolutionne.
Les Pharisiens attendent un messie, leur messie. Mais enfermés dans leur désir et leur doctrine ils sont incapables de discerner que le Messie est au milieu d’eux. Ce qui serait peut être notre cas si Jésus revenait. Ceci est à rapprocher des Paroles de Jésus invitant à avoir un cœur d’enfant : le cœur neuf, accueillant, spontané, sincère de celui qui apprend. C’est aussi à rapprocher du discours de la méthode de Descartes : Pour voir la Vérité, il faut tout oublier et voir ce qui reste : cogito ergo sum. Pour voir Dieu, il faut oublier les systèmes humains dans lesquels on voudrait l enfermer. De ce point de vue, aucune église ne peut prétendre détenir la seule et unique représentation de Dieu. Aucune ne peut se dire sainte. Dans le cas contraire, elle serait immédiatement dans l’erreur de ces pharisiens, envoyés par les juifs devant Jean pour le confondre.

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Evangile de Jean 1 – prologue

Spéculation spirituelle et personnelle sur l’évangile de Jean

Le texte biblique

L’évangile de Jean se distingue des 3 autres évangiles par sa composition, son ordre, son style et ses sources.


Le Verbe est la transformation de l’Energie et de la Volonté qui prépare ainsi la concrétisation de ce que l’Esprit a conçu. Il est au commencement. Il conçoit, ordonne (dans les 2 sens : mettre en ordre et donner l’ordre) et insuffle.
Il est l’Arbre de Vie de la Genèse (Gn 3.23).
La Lumière est l’animation de la matière, l’énergie de vie.
Le monde ne reconnaît pas ses libérateurs, le monde ne reconnaît pas la Vie. Il lui manque la conscience globale et totale du tout qui est dans tout et la conscience que chaque chose est lié au reste.
Le monde est inconscient, symbolisé par le diable, animé que de ces vils intérêts égoïstes, ainsi l’industrie, la spéculation, les dictatures, le consumérisme, …). Tant qu’il restera inconscient, il ne pourra que rester sourd et aveugle au Verbe.
Le Verbe s’offre, il ne s’impose pas, sinon il n’est plus Amour, et c est à celà qu on le reconnait. Il a laissé les siens libre de le reconnaître ou non. Ceux qui ne l’ont pas reconnu, il ne les a pas exterminé, parce qu il est amour et c est a celà qu on le reconnait.
Ceux qui l’accueille peuvent devenir enfant de Dieu : il peuvent connaître l’Arbre de Vie gardé par le chérubin à l’épée flambloyante à l’Orient.
Le Verbe s’est fait chair pour illuminer le monde. Il a eu besoin d’un préparateur : Jean. Moïse a été le Pape (arcane 5) il a traduit en dogme et en Commandement l’enseignement Divin. Jésus vient éclairer, ouvrir aux cherchants, expliquer, dire le pourquoi à celui qui est à la droite du Pape de l’arcane 5. L’interdit et l’obligation n’ayant pas fait l’humanité meilleure et plus éclairée, Jésus vient pour proposer, encourager à pratiquer les Vertus plutôt que de réprimer les vices.
Jésus nous dit d’aimer plutôt que de nous interdire de tuer.
Jésus nous appelle à la vie en esprit. Là où réside notre unicité. Il ne nous conforme pas à un moule, il ne nous soumet pas à des obligations. Il nous éveille, nous fait confiance. Il veut notre émancipation spirituelle et non notre obéissance.
Obéissance, autorité, commandement, ce sont des mots à bannir pour signifier la Volonté de celui qui Aime.

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Comment méditer dans un labyrinthe ? En 10 étapes

méditer

Un vieux compagnon

Depuis plus de 4000 ans,  les êtres humains ont créé ces chemins particuliers en méandres qui partent de l’extérieur pour aller à un intérieur. Ils proviennent certainement de spéculations spirituelles humaines autour des cercles concentriques et des spirales que l’on trouve gravés ou dessinés sur les rochers des alpes, en Sardaigne ou sur les parois des grottes. Les plus vieux labyrinthes datent du néolithique. Quelles étaient leurs fonctions ? Décoration ? Expression artistique ? Cosmologie ? Récits mythiques ? …  La plus ancienne fonction connue est l’utilisation du labyrinthe dans le mythe du Minotaure, symbole de notre animalité. Mais ce qu’il y a de troublant avec le labyrinthe, c’est qu’on le retrouve utilisé par des civilisations qui apriori n’avaient pas de lien entre elles. De la Crête aux Indes, en passant par les pays scandinaves et les amérindiens, ce symbole complexe est commun à l’humanité par delà les cultures, le temps et l’espace… Rien que son histoire est sujet à méditation !

Méditer dans un labyrinthe, mode d’emploi

Faites vous aussi l’expérience : entrez dans un labyrinthe et observez ce qui se passe. Soyez présent à vous, marchant en pleine conscience dans le labyrinthe. Il y a des choses qui ne peuvent être qu’éprouvées, les mots sont trop limitatifs. Cependant, je vous propose quand même un guide, un mode d’emploi. Cela fait plus de 10 ans que j’utilise les labyrinthes comme « terrain d’entrainement » pour mon activité spirituelle. Ce petit guide en quelques étapes sera votre premier Fil d’Ariane pour ne pas avoir peur de faire cette expérience et entrer dans le labyrinthe.

Si vous avez un problème, si vous avez besoin de méditer un symbole ou parole ou de trouver l’inspiration, un labyrinthe vous sera utile. Le labyrinthe agit comme une sorte de creuset des transformation, ou accélérateur de conscience ou catalyseur spirituel… Méditer en marchant dans ses méandres vers le centre puis repartir du centre pour retrouver le monde, vous facilitera et vous stimulera vos capacités méditatives.

Cette méthode en 10 étapes est valable pour le labyrinthe le plus accessible : celui à 3 circonvolutions. C’est avec lui qu’il convient de débuter.

1) Choisir un labyrinthe

Évidemment je vous parle de labyrinthes où on se trouve, pas où on se perd ! Les labyrinthes où on se perd sont appelés dédales par distinction. Les labyrinthes de méditation ont un seul chemin, pas d’impasse, pas de croisement, pas de choix multiples, pas de pièges. Ils n’ont pas non plus de mur, vous savez toujours où vous êtes, le but n’est pas de tester votre résistance à l’angoisse mais de cheminer en confiance. Les labyrinthes de méditation vont du Monde au Centre puis du Centre au Monde en passant par une série de méandres et de circonvolutions. Ces méandres et ces circonvolutions donnent la valeur symbolique au labyrinthe. Certains vous emmène progressivement au Centre, d’autres vous donnent l’impression que vous vous éloignés du but, d’autres encore vous font tournicoter jusqu’à ne plus vraiment savoir où vous en êtes. Il y en a à 3 circonvolutions, à 5 ou 7 voir même plus. Vous pouvez en trouver dans la nature, dans les villes, dans les églises ou les cathédrales. Il existe un site qui les localise à travers le monde : https://labyrinthlocator.com/

Vous pouvez aussi faire le votre dans votre jardin, je peux vous aider pour celà. Ou vous pouvez apprendre à en dessiner pour le tracer au sol, dans le sable ou avec des éléments naturels. Vous pouvez aussi vous faire ou vous procurer un tapis-labyrinthe.

2) Se préparer au seuil du labyrinthe

Tenez vous debout. Prêt à rentrer dans le labyrinthe. Vous êtes face au labyrinthe. Commencez par prendre de profondes inspirations et des expirations lentes. Sentez le calme revenir dans votre corps et votre esprit. Portez votre attention sur votre respiration, l’air qui s’engouffre et l’air qui est expulsé… Prenez ce temps de calme pour commencer le travail de reconnexion.

3) Parcourir le 1er voyage (aller)

Vous commencez à marcher sur le 1er voyage, la circonvolution la plus à l’extérieur du labyrinthe. Placez votre conscience et votre attention sur votre corps et commençant par les pieds en contact du sol,puis les autres parties mobiles, puis les parties passives. Cette étape vous aide à vous recentrer d’abord par le corps, à vous sentir là, présent, ici et maintenant. Prenez conscience que votre corps est votre véhicule terrestre grâce auquel vous vivez votre expérience humaine. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

4) Parcourir le 2eme voyage (aller)

Après le méandre du 1er voyage, continuez à marcher sur le 2ème voyage, la circonvolution intermédiaire du labyrinthe. Connectez vous à votre ressenti, vos émotions. Puis progressivement allez à la rencontre de votre état d’esprit. Essayez de le qualifier. Une fois cette connexion établie, déterminez le thème que vous voudriez traiter : ce qui vous occupe l’esprit en ce moment, une problématique, une résolution, un projet, un objectif… Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

5) Parcourir le 3eme voyage (aller)

Après le méandre du 2eme voyage, continuez à marcher sur le 3ème voyage, la circonvolution la plus proche du centre du labyrinthe. Allez plus profondément dans le ressenti, au niveau de l’énergie, des vibrations. Qu’est ce qui vous fait vibrer en ce moment, vers quel élément vous vous sentez attiré ? Terre, Eau, Air, Feu ? La Forêt ? La mer ? La montagne ? … Connectez vous ainsi à votre état d’âme. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

6) Arriver au centre

Rentrer dans le Centre et contemplez le chemin parcouru en tournant lentement sur vous même. Arrêtez vous face à la porte du centre.  De cette façon vous faites face à votre position de départ. Prenez conscience de vous-même par effet miroir en imaginant vous voir à l’entrée du labyrinthe. Vous êtes dans votre for-intérieur. Le lieu où vous êtes seul à pouvoir entrer. C’est votre trésor, votre source. Ici vous pouvez prendre soin de vous. Toutes les forces du labyrinthes convergent vers le point où vous vous trouvez. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre une posture de yoga, de zazen ou de Qi Gong ou rester simplement là à profiter de cette instant, en pleine conscience, à être attentif à ce qui se passe dans votre être. Il faut ressortir du centre et revenir au monde, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

7) Parcourir le 3ème voyage (retour)

Vous marchez sur le 3eme voyage, la circonvolution la plus proche du centre du labyrinthe. Imaginez vous faire le plein de l’énergie dont vous avez besoin et vous avez senti à l’aller. Imaginez-vous que vous êtes dans un lieu où il y a cette énergie et vous vous en remplissez. Vous atteignez alors une certaine harmonie, plénitude. Vous ressentez l’envie d’être bon, de donner en retour. Vous rayonnez. Vous expérimentez votre Moi-Sage. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

8) Parcourir le 2eme voyage (retour)

Vous marchez sur le 2ème voyage, la circonvolution intermédiaire du labyrinthe. Vous repensez à ce qui occupe votre esprit en ce moment et que vous avez déterminé à l’aller. Utilisez votre énergie rayonnante pour vous placer dans un état d’esprit positif, créatif, confiant, nécessaire pour trouver des solutions, prendre conscience des soutiens que vous avez ou des signes de l’univers que vous recevez. Vous vous abandonnez à votre Moi-Sage. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

9) Parcourir le 1er voyage (retour)

Vous marchez sur le 1er voyage, la circonvolution la plus à l’extérieur du labyrinthe. Toujours en connexion avec votre Moi-Sage, prolongez-le dans votre vie réelle. Imaginez-vous ne plus avoir de problème. Vous avez trouvé une solution. Imaginez comment c’est arrivé, ce qui se passe en suite, comment vous vous sentez, qu’est-ce qui change concrètement pour vous… Vous avez confiance en votre Moi-Sage, les idées viendront, les opportunités apparaitront. La porte du labyrinthe approche, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.

10) Sortir du labyrinthe

Avant de sortir totalement, prenez un temps à la porte du labyrinthe. Portez votre attention sur votre respiration, votre ressenti intérieur, votre état d’esprit, votre énergie interne. Sentez ce qui a changé entre l’avant et l’après labyrinthe. Mobilisez votre détermination à réaliser ce que vous avez à réaliser. Sortez d’un pas confiant et décidé.

méditer

A suivre …

Pour obtenir le fichier son (mp3) de cette méthode en 10 étapes pour pouvoir l’emmener avec vous et l’écouter dans un labyrinthe, cliquez là pour télécharger le fichier.

D’autres méditations thématiques guidées vous attendent ici.

J’organise plusieurs fois par an des ateliers de découverte et d’initiation aux différents labyrinthes. Pour être tenu informé des dates, laissez votre adresse mail là.

A bientôt.

Et n’oubliez pas votre trésor…

tresor méditation labyrinthique guidée

Cette méthode en vidéo !

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