Iʼitoi est, dans la cosmologie des peuples O’odham, le dieu créateur malicieux qui réside dans une grotte sous le sommet de la montagne Baboquivari, un lieu sacré sur le territoire de la nation Tohono O’odham. L’histoire orale des O’odham décrit les I’itoi qui ont amené le peuple Hohokam sur cette terre depuis les enfers. Les Hohokam sont les ancêtres des Tohono O’odham (peuple du désert) et des Akimel O’odham (peuple de la rivière). Il est également responsable du don du Himdag, une série de commandements guidant les gens à rester en équilibre avec le monde et à interagir avec lui comme prévu.
Il est demandé aux visiteurs de la grotte d’apporter un cadeau pour assurer leur retour des profondeurs en toute sécurité.
I’Itoi est le plus souvent appelé « l’homme dans le labyrinthe », en référence à un dessin figurant sur les vanneries et les pétroglyphes o’odham. L’Homme prend place à l’entrée d’un labyrinthe. Ce labyrinthe est considéré par les Akimel O’odham et les Tohono O’odham comme le labyrinthe de la vie, où une personne voyage à travers la vie et rencontre les différents moments qui l’affectent. L’image du labyrinthe est expliquée en partie comme représentant « la somme de la vie d’un homme ». Les choix qu’il fait, les rêves auxquels il s’accroche ».
Le motif de l’homme dans le labyrinthe apparaît fréquemment dans l’artisanat et l’art contemporain du sud-ouest des États-Unis, notamment dans les bagues et autres bijoux des orfèvres Tohono O’odham et dans les paniers des artisans Akimel O’odham. Parmi ces groupes, le modèle est très populaire depuis les années 1900. Chaque motif de panier comporte une « erreur », appelée dau (« porte »), qui est intentionnellement intégrée dans son dessin afin que l’esprit du panier puisse être libéré.
Légende
Les conteurs Tohono O’odham ont partagé l’histoire suivante à la fin des années 1930 avec Ruth Murray Underhill, qu’elle a enregistrée dans son livre, Singing For Power : « Le monde a été créé par le faiseur de terre à partir de la terre et de la sueur qu’il a grattées sur sa peau… La terre plate a rencontré le ciel avec un fracas comme celui des chutes de pierres, et des deux est né Iitoi, le protecteur de Papagos. Il avait les cheveux clairs et une barbe. Iitoi et le Faiseur de terre ont façonné et peuplé le nouveau monde, et ils ont été suivis partout par le Coyote, qui s’est animé sans être créé et a immédiatement commencé à mettre son nez dans tout. Dans ce nouveau monde, il y eut un déluge, et les trois se mirent d’accord avant de se réfugier pour que celui d’entre eux qui émergerait le premier après l’affaissement des eaux soit leur chef et porte le titre de Frère aîné. C’est le faiseur de terre, le créateur, qui est sorti le premier, et Iitoi le suivant, mais Iitoi a insisté sur le titre et l’a pris. Iitoi « a élevé le peuple comme des enfants » et leur a enseigné leurs arts, mais à la fin, il est devenu méchant et ils l’ont tué… Mais Iitoi, bien que tué, avait tellement de pouvoir qu’il est revenu à la vie. Puis il a inventé la guerre. Il a décidé de balayer la terre des gens qu’il avait créés. Il avait besoin d’une armée et dans ce but, il est allé dans la clandestinité et a fait monter les Papagos. Ils vivent sur une terre parsemée d’imposantes ruines qui appartenaient… à l’Hohokum, « le peuple qui est parti ». Iitoi les a chassés, certains au nord et d’autres au sud… « Iitoi avait une chanson pour tout ». Bien que ses hommes aient mené les combats, Iitoi a confirmé leurs efforts en chantant l’ennemi dans la cécité et l’impuissance. Iitoi s’est retiré du monde et vit, un petit vieux, dans une grotte de montagne. Ou alors, il est parti sous terre. »
Selon l’histoire orale O’odham, le dessin du labyrinthe dépeint les expériences et les choix que les individus font au cours de leur voyage dans la vie. Au milieu du « labyrinthe », une personne trouve ses rêves et ses objectifs. Lorsqu’elle atteint le centre, elle a une dernière occasion (le dernier virage du dessin) de revenir sur les choix qu’elle a faits et sur le chemin qu’elle a parcouru, avant que le Dieu Soleil ne nous accueille, nous bénisse et nous fasse passer dans l’autre monde.
Comme le raconte Alfretta Antone : » Frère aîné vivait dans le labyrinthe … et la raison pour laquelle il vivait dans le labyrinthe était que … Je pense que je vais dire ceci … magicien ou oh, guérisseur qui peut disparaître, et qui peut faire des choses, guérir les gens et des choses comme ça … c’était Frère aîné … Il… ils l’appelaient… il vivait là… mais il avait beaucoup d’ennemis alors il a fait ça, et pour vivre là-dedans, les gens allaient là-dedans mais ils ne pouvaient pas le trouver… ils faisaient demi-tour et repartaient. Mais dans la vraie vie … quand vous regardez le labyrinthe, vous commencez par le haut et vous entrez dans le labyrinthe … votre vie, vous descendez et vous atteignez un endroit où vous devez vous retourner … peut-être que dans votre propre vie vous tombez, quelque chose se passe dans votre maison, vous êtes triste, vous vous relevez et vous continuez à travers le labyrinthe … vous continuez encore et encore …… il y a tellement d’endroits dans le labyrinthe que tu pourrais … peut-être que ton enfant est mort … ou peut-être que quelqu’un est mort, ou tu t’arrêtes, tu tombes et tu te sens mal … tu te lèves, tu te retournes et tu recommences … quand tu arrives au milieu du labyrinthe … c’est là que tu vois le Dieu Soleil et que le Dieu Soleil te bénit et dit que tu as réussi … c’est là que tu meurs. Le labyrinthe est un symbole de la vie … du bonheur, de la tristesse … et vous atteignez votre but … il y a un rêve là, et vous atteignez ce rêve quand vous arrivez au milieu du labyrinthe … c’est comme ça qu’on m’a dit, mes grands-parents m’ont dit que c’est comme ça que le labyrinthe est. »
Traduction française de l’article du site Derrynagittah
Qu’est-ce qu’un labyrinthe ?
Un labyrinthe est un archétype puissant qui représente la totalité. C’est un ancien symbole universel que l’on retrouve dans de nombreuses cultures sacrées du monde et qui n’appartient à aucune foi ou tradition. Contrairement à un dédale (maze), qui comporte de nombreux chemins et impasses, un labyrinthe (labyrinth) est unicurseur, ce qui signifie qu’il n’a qu’un seul chemin direct vers le centre. Il peut être considéré comme une métaphore de notre voyage à travers la vie, un voyage au centre de nous-mêmes et une opportunité de transformation.
Le labyrinthe de Derrynagittah est un labyrinthe classique à sept anneaux, un temple terrestre vivant. Les anneaux correspondent aux sept premiers chakras majeurs ou centres d’énergie du corps et sont plantés avec des herbes et des fleurs appropriées pour chaque centre d’énergie. En parcourant le labyrinthe, nous marchons séquentiellement à travers les centres d’énergie du corps à partir du 1. Cela peut être ressenti dans le corps pendant que vous marchez. Que cela soit ressenti ou non consciemment, il y aura néanmoins un effet bénéfique sur le corps énergétique. Ce labyrinthe est dédié à la Shekinah, l’aspect féminin hébreu du Divin. Il honore également Yod comme le Divin Masculin. Il nous aide à nous connecter avec ces aspects de nous-mêmes et à équilibrer nos propres énergies masculines et féminines, en trouvant le Mariage Sacré en nous.
Le labyrinthe est une passerelle entre le Ciel et la Terre, entre le haut et le bas. Il est relié à la grille énergétique de la Terre ou « songlines » de la Terre et nous relie aux étoiles et aux planètes. En plus d’offrir une guérison pour nous-mêmes et nos communautés, la marche dans le labyrinthe peut apporter des bienfaits à la Terre elle-même.
La marche dans le labyrinthe remplit de nombreuses fonctions, notamment
développer l’intuition, la créativité et la confiance
équilibrer les côtés droit et gauche du cerveau, les énergies féminine et masculine
renforcer le contact avec les domaines spirituels
nettoyer et équilibrer les chakras
porter nos prières là où elles sont nécessaires et nous donner la possibilité de recevoir une réponse
apporter la guérison à soi-même et aux autres
Il a été démontré que la marche dans un labyrinthe est bénéfique pour les enfants présentant certaines difficultés de comportement et/ou de développement. À Derrynagittah, nous menons actuellement un projet visant à introduire les labyrinthes dans les écoles. Un projet pilote est en cours dans une école locale de Clare. Le labyrinthe peut être parcouru de différentes manières. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon d’utiliser le labyrinthe – il vaut mieux faire confiance à sa propre sagesse intérieure. Il est utile de marcher avec intention. Cela pourrait être le cas :
de chercher des conseils et de l’inspiration
de demander la guérison pour soi-même ou pour autrui
pour rendre grâce
pour faire le deuil d’une perte
pour se libérer de la peur ou d’un autre carcan
de rêver
de prier et d’être avec l’Esprit
simplement pour s’amuser !
Tout peut être transformé et vous pouvez avoir l’intention que ce que vous faites pour vous-même, vous le faites aussi pour le collectif. En s’abandonnant au chemin tortueux, l’âme trouve la guérison et la plénitude.
« Je porte mon attention sur mes pas, ma respiration »
Dans mes méditations guidées, je dis avant de rentrer ou sortir du labyrinthe, à chaque changement de circonvolution et avant d’entrer ou sortir dans le centre : « Je porte mon attention sur mes pas, ma respiration. »
Ce petit exercice est précieux, il permet d’exercer son esprit à la concentration et développer sa capacité à résister aux distractions.
« Je porte mon attention sur mes pas … » Pourquoi se focaliser sur les pas ?
Il est très facile de se concentrer sur une sensation physique, le toucher, car c’est une sensation très localisée. L’avantage de cette sensation, c’est qu’elle est interne et autant nous avons l’habitude dans notre vie quotidienne de nous concentrer, de porter notre attention sur quelque chose qu’on voit, qu’on entend ou qu’on sent, autant nous n’avons pas l’habitude de nous concentrer, de porter notre attention sur le toucher.
Cet exercice a donc le multiple avantage de nous faire travailler une sensation délaissée, de prendre le chemin du regard intérieur et de proposer un point de concentration très net, très localisé.
« Je porte mon attention sur ma respiration… »
Je propose d’accompagner cette focalisation sur les pas par une concentration sur la respiration. La respiration est une des premiers outils utilisés en méditation ou tout art énergétique comme le Qi Gong, le Taï Chi ou le Yoga.
Qui parle de méditation, parle de souffle. La concentration sur la respiration est un des premiers exercices d’initiation, sinon le premier ! C’est pourquoi il ne faut pas le négliger ces petits exercices que je propose entre 2 voyages, entre 2 états.
La conscience mise dans la marche ouvre le chemin du Regard Intérieur et permet d’être plus sensible et de capter les sensations internes dues à la respiration. Nous sommes aussi sensible de l’intérieur et nous pouvons capter le « toucher » de l’air entrant et sortant dans notre œsophage, nos poumons, notre gorge, notre nez… On commence par le plus simple la sensation de l’air entrant et sortant sur les lèvres ou les narines, puis la bouche ou le nez, puis l’œsophage, puis les poumons et au plus profond des poumons… Au fur et à mesure qu’on avance ou qu’on a de l’expérience, nous allons dans plus de précision, plus de subtilité, plus de présence.
La respiration comme un rythme présence / détente
Ces sensations subtiles accentuent nos capacités sensorielles. Dans ma façon de guider les méditations, je propose d’accompagner l’inspire et l’expire par des états corporels et des états d’esprit. A l’inspire, je propose d’être dans la présence. Et à l’expire d’être dans la détente. Ce séquençage est inspiré par les valeurs Yin et Yang que donne la médecine chinoise à la respiration : l’inspiration est chargement d’énergie, Yin ; l’expiration est utilisation de l’énergie, l’action, le mouvement, Yang.
Cette proposition que je fais pendant mes méditations guidées, a le double avantage de faire travailler l’accès au retour à l’instant présent et de développer la connaissance que l’on a de son propre corps. Finir par la détente permet de se rendre disponible pour ce qui va se passer à la prochaine étape.
Exercice pratique de respiration lors d’une marche dans un labyrinthe.
Pour s’exercer à cette respiration méditative, je vous propose un exercice essentiellement composé de la concentration sur les pas et la respiration. A chaque inspire et expire, je vais compter le temps qu’il faudra tenir. Je me sers des pas comme unité de temps. Ainsi les pas et la respiration sont liés dans une même concentration. Il ne faut pas se précipiter, expire et inspire doivent se faire dans la douceur et le calme sinon vous risquez l’hyperventilation.
Pendant la marche méditative dans le labyrinthe, je déroule bien mes pas, quitte à exagérer un peu. Au 1er voyage, l’inspire et l’expire durent 3 pas et s’effectuent par le nez. Au 2ème voyage, l’inspire et l’expire durent 5 pas. Au 3ème voyage, l’inspire et l’expire durent 7 pas. Au centre, l’inspire et l’expire durent 10 secondes, nous ne sommes plus en mouvement, au centre nous sommes statiques, nous mesurons alors en secondes. Puis en sens inverse : au 3ème voyage, l’inspire et l’expire durent 7 pas, au 2ème voyage, l’inspire et l’expire durent 5 pas et enfin au 1er voyage, l’inspire et l’expire durent 3 pas, la respiration se fait toujours par le nez. Cette progression permettra d’améliorer votre récupération cardiaque, votre capacité pulmonaire et respiratoire, votre pouvoir de concentration. Le retentissement des timbales marquent le changement entre inspire et expire.
Le changement d’année c’est les fêtes, retrouver les amis, la famille, se réjouir ensemble (ou pas…), c’est les bons repas, les bonnes résolutions… C’est aussi une bonne période pour se poser : revisiter l’année écouler, en faire le bilan et se projeter dans l’année qui vient.
Ma manière de vous présenter mes meilleurs vœux !
Pour vous présenter mes meilleurs vœux, je vous ai concocté une méditation spéciale pour le nouvel an ! Cette méditation a la particularité de se dérouler dans un labyrinthe à 3 circonvolutions.
Cette méditation vous pouvez la suivre en vidéo :
Et vous pouvez récupérer le fichier audio de la médiation pour l’avoir toujours avec vous sur vos appareils mobiles ou l’offrir à quelqu’un d’autre ! CLIQUEZ ICI
Dans cette méditation je vous propose de suivre le rythme du labyrinthe et de s’en inspirer. Elle dure 10 minutes. 10 minutes à s’offrir, 10 minutes rien que pour soi, comme un cadeau que l’on se fait…
1er voyage : visite de l’année écoulée 2ème voyage : couleur globale de l’année écoulée 3ème voyage : ressenti interne et accueil Centre : connexion au moi profond 3ème voyage : les grandes envies pour l’année à venir 2ème voyage : couleur globale de la nouvelle année 1er voyage : visualisation des concrétisations
C’est un labyrinthe simple, le plus simple même ! Une circonvolution est un parcours qui fait le tour de quelque chose. Dans ce labyrinthe, il y a trois voyages qui tournent autour du centre du labyrinthe. Ce centre, on l’atteint au bout des trois voyages. La progression dans ce type de labyrinthe est régulière : on commence par la 1ere circonvolution puis la deuxième, la troisième et enfin le Centre. Puis le Centre, la troisième, la deuxième, la première et la sortie. Dans d’autres labyrinthes, la progression est irrégulière.
Ce genre de labyrinthe n’est pas un dédale. C’est à dire qu’on ne se perd pas dans ce genre de labyrinthe, au contraire on se trouve !
On chemine à travers les circonvolutions du monde au centre, au centre on se retrouve, on se connecte à soi, on exerce le rappel de soi, on se remémore notre profondeur, notre source de vie, notre vérité d’être. C’est notre for(t)-intérieur, notre salle au trésor. En ce centre, nous expérimentons l’unicité de notre existence et nous nous familiarisons avec notre « Moi-Sage », c’est à dire l’intuition que nous avons au fond de nous de l’état le plus abouti de notre être unique. Puis du centre, nous repartons vers le monde en passant à travers les circonvolutions.
Les circonvolutions agissent comme un sas qui nous prépare à changer de lieu, de condition, d’état d’esprit. Le sens de circulation change à chaque circonvolution, c’est une des caractéristiques du labyrinthe qui le distingue des spirales. Cette caractéristique confère au labyrinthe des propriétés particulières qui le rende puissant pour la méditation.
Les intérêts de la méditation dans un labyrinthe sont multiples :
la marche, le fait de marcher stimule le cerveau d’une certaine manière qui favorise la méditation
les circonvolutions qui proposent une progression, une méthode
une matérialisation et une spatialisation d’état d’esprit méditatif
Un labyrinthe va vous emmener non seulement au Centre où vous aurez atteint l’état méditatif mais aussi il vous ramène au Monde après l’état méditatif. C’est un grand intérêt que je vois dans la méditation labyrinthique, outre la facilitation de la méditation, le labyrinthe n’oublie pas de nous ramener au Monde. Souvent les autres techniques de méditation ne propose pas de temps pour revenir à la surface et le retour est assez violent. Dans un labyrinthe, le retour a autant d’importance que l’aller !
En plus du travail en laboratoire, l’alchimiste que je suis se doit de développer sa spiritualité. Pour ce faire, j’ai utilisé les labyrinthes comme facilitateurs de méditation. J’en ai créé un dans mon jardin. Il me sert à la fois de support à la méditation, à mes rituels alchimiques et de conservatoire de plantes.
J’ai découvert les labyrinthes comme outil fabuleux de méditation il y a plusieurs années et depuis je n’ai pas quitté cette technique tellement elle m’a apporté et permis de développer ma conscience non seulement dans mon travail spirituel mais aussi dans mon quotidien. Après toutes ces années de pratique, je rends accessible ce mystère des labyrinthes qui n’était connu que par quelques initiés ou amateurs. Je réalise des méditations guidées qui se déroulent dans un labyrinthe. Il y a des méditations initiatiques autour des symboles alchimiques et il y a aussi des méditations plus accessibles, plus fonctionnelles pour le matin, pour le soir, pour gérer ses émotions, pour la vie de couple, pour le deuil, etc. Vous ne trouverez nulle part ailleurs de telles méditations. La pratique des labyrinthes va s’étendre tellement ce symbole est puissant. Mes méditations labyrinthiques vont vous initier à cette pratique multimillénaire.
A force de méditations et spéculations philosophiques, j’ai acquis une certaine expérience. Je combine la force du labyrinthe avec les symboles. Le labyrinthe agit alors comme une matrice qui génère des inspirations, un condensateur d’énergies, un creuset où les éléments se combinent pour donner naissance à de nouvelles choses, une porte entre le spirituel et le matériel, le macrocosme et le microcosme, entre l’extérieur et l’intérieur…
Comment peut-on méditer dans un labyrinthe ?
Oui, je sais ça fait un peu peur les labyrinthes… On voit rien, on peut se perdre, il y a des pièges et peut-être au bout un gros minotaure qu’on n’a pas vraiment envie de rencontrer… Mais ça, ce sont des dédales, pas des labyrinthes ! Je vous explique : Les labyrinthes, ils n’ont qu’un seul chemin, donc on ne peut pas se perdre. Ils n’ont pas de mur non plus, généralement ils sont juste tracés au sol donc on sait toujours où on est. Ils ont des méandres et selon le degré de complexité, nous pouvons être désorientés mais c’est pour stimuler notre esprit, juste ce qu’il faut. Tantôt le Chemin nous éloigne, tantôt il nous rapproche du Centre. Mais toujours il nous y emmène.
Au Centre nous trouvons notre vérité, nous sommes descendu en nous, au plus profond, toutes nos couches de conscience ont été traversées. Nous nous y ressourçons, abreuvons, nourrissons… Et nous n’y restons pas. Le labyrinthe nous invite à rebrousser chemin, à remonter à la surface notre trésor, notre être ultime, notre moi-sage pour qu’il influence notre âme, nos pensées et nos actions à travers chaque circonvolution-étape. Et voilà ! Revenu du Centre, sorti du labyrinthe, nous sommes prêts à vivre pleinement notre expérience terrestre !
Méditer dans un labyrinthe… c’est plus facile !
Quand vous méditez, vos pensées vont dans tous les sens ? Votre mental continue son petit vélo dans votre tête vous empêchant de vraiment accéder à la pleine conscience ou même à la relaxation ? Ou vous ne savez pas méditer ? Vous avez peur de la dérive religieuse ou sectaire ? Vous ne savez pas par quoi ni comment s’y mettre ? Je vous propose de partager avec vous une pratique que je développe depuis 10 ans dans mon petit coin : la méditation labyrinthique… Le labyrinthe est un symbole utilisé par l’humanité depuis le Néolithique en passant par le Moyen-Age. Il permet d’orienter la méditation efficacement sans se laisser distraire par le « petit vélo dans la tête ». Vous sentez vos pensées partir ? Vos préoccupations revenir envahir votre esprit ? Pas de soucis ! Avec le labyrinthe, il suffit de se concentrer sur ses pas, sa respiration ou sa position dans le labyrinthe et hop, la concentration est de nouveau sur les bons rails !
La marche aide aussi à atteindre rapidement les couches profondes de la conscience jusqu’à votre trésor. Elle aide à améliorer la qualité de la concentration. Cette qualité est essentielle pour atteindre notre trésor intérieur. Ce trésor, c’est votre véritable identité. Pas le personnage qui évolue dans le jeu du Monde mais celui qui est aux manettes et qui cherche sa projection dans le Monde.
La géométrie particulière du labyrinthe est aussi en jeu. Les ruptures de rythmes, de progression stimulent notre réflexion, notre perception et notre imagination. Cette non-linéarité nous oblige à chercher, chercher le sens, s’ouvrir à d’autres ressentis, spéculer sur des significations…
« Connais toi toi même et tu connaîtra le Monde et les Dieux « , c’est la première étape de toute démarche initiatique et voilà à quoi sert le labyrinthe.
Depuis plus de 4000 ans, les êtres humains ont créé ces chemins particuliers en méandres qui partent de l’extérieur pour aller à un intérieur. Ils proviennent certainement de spéculations spirituelles humaines autour des cercles concentriques et des spirales que l’on trouve gravés ou dessinés sur les rochers des alpes, en Sardaigne ou sur les parois des grottes. Les plus vieux labyrinthes datent du néolithique. Quelles étaient leurs fonctions ? Décoration ? Expression artistique ? Cosmologie ? Récits mythiques ? … La plus ancienne fonction connue est l’utilisation du labyrinthe dans le mythe du Minotaure, symbole de notre animalité. Mais ce qu’il y a de troublant avec le labyrinthe, c’est qu’on le retrouve utilisé par des civilisations qui apriori n’avaient pas de lien entre elles. De la Crête aux Indes, en passant par les pays scandinaves et les amérindiens, ce symbole complexe est commun à l’humanité par delà les cultures, le temps et l’espace… Rien que son histoire est sujet à méditation !
Méditer dans un labyrinthe, mode d’emploi
Faites vous aussi l’expérience : entrez dans un labyrinthe et observez ce qui se passe. Soyez présent à vous, marchant en pleine conscience dans le labyrinthe. Il y a des choses qui ne peuvent être qu’éprouvées, les mots sont trop limitatifs. Cependant, je vous propose quand même un guide, un mode d’emploi. Cela fait plus de 10 ans que j’utilise les labyrinthes comme « terrain d’entrainement » pour mon activité spirituelle. Ce petit guide en quelques étapes sera votre premier Fil d’Ariane pour ne pas avoir peur de faire cette expérience et entrer dans le labyrinthe.
Si vous avez un problème, si vous avez besoin de méditer un symbole ou parole ou de trouver l’inspiration, un labyrinthe vous sera utile. Le labyrinthe agit comme une sorte de creuset des transformation, ou accélérateur de conscience ou catalyseur spirituel… Méditer en marchant dans ses méandres vers le centre puis repartir du centre pour retrouver le monde, vous facilitera et vous stimulera vos capacités méditatives.
Cette méthode en 10 étapes est valable pour le labyrinthe le plus accessible : celui à 3 circonvolutions. C’est avec lui qu’il convient de débuter.
1) Choisir un labyrinthe
Évidemment je vous parle de labyrinthes où on se trouve, pas où on se perd ! Les labyrinthes où on se perd sont appelés dédales par distinction. Les labyrinthes de méditation ont un seul chemin, pas d’impasse, pas de croisement, pas de choix multiples, pas de pièges. Ils n’ont pas non plus de mur, vous savez toujours où vous êtes, le but n’est pas de tester votre résistance à l’angoisse mais de cheminer en confiance. Les labyrinthes de méditation vont du Monde au Centre puis du Centre au Monde en passant par une série de méandres et de circonvolutions. Ces méandres et ces circonvolutions donnent la valeur symbolique au labyrinthe. Certains vous emmène progressivement au Centre, d’autres vous donnent l’impression que vous vous éloignés du but, d’autres encore vous font tournicoter jusqu’à ne plus vraiment savoir où vous en êtes. Il y en a à 3 circonvolutions, à 5 ou 7 voir même plus. Vous pouvez en trouver dans la nature, dans les villes, dans les églises ou les cathédrales. Il existe un site qui les localise à travers le monde : https://labyrinthlocator.com/
Vous pouvez aussi faire le votre dans votre jardin, je peux vous aider pour celà. Ou vous pouvez apprendre à en dessiner pour le tracer au sol, dans le sable ou avec des éléments naturels. Vous pouvez aussi vous faire ou vous procurer un tapis-labyrinthe.
2) Se préparer au seuil du labyrinthe
Tenez vous debout. Prêt à rentrer dans le labyrinthe. Vous êtes face au labyrinthe. Commencez par prendre de profondes inspirations et des expirations lentes. Sentez le calme revenir dans votre corps et votre esprit. Portez votre attention sur votre respiration, l’air qui s’engouffre et l’air qui est expulsé… Prenez ce temps de calme pour commencer le travail de reconnexion.
3) Parcourir le 1er voyage (aller)
Vous commencez à marcher sur le 1er voyage, la circonvolution la plus à l’extérieur du labyrinthe. Placez votre conscience et votre attention sur votre corps et commençant par les pieds en contact du sol,puis les autres parties mobiles, puis les parties passives. Cette étape vous aide à vous recentrer d’abord par le corps, à vous sentir là, présent, ici et maintenant. Prenez conscience que votre corps est votre véhicule terrestre grâce auquel vous vivez votre expérience humaine. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
4) Parcourir le 2eme voyage (aller)
Après le méandre du 1er voyage, continuez à marcher sur le 2ème voyage, la circonvolution intermédiaire du labyrinthe. Connectez vous à votre ressenti, vos émotions. Puis progressivement allez à la rencontre de votre état d’esprit. Essayez de le qualifier. Une fois cette connexion établie, déterminez le thème que vous voudriez traiter : ce qui vous occupe l’esprit en ce moment, une problématique, une résolution, un projet, un objectif… Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
5) Parcourir le 3eme voyage (aller)
Après le méandre du 2eme voyage, continuez à marcher sur le 3ème voyage, la circonvolution la plus proche du centre du labyrinthe. Allez plus profondément dans le ressenti, au niveau de l’énergie, des vibrations. Qu’est ce qui vous fait vibrer en ce moment, vers quel élément vous vous sentez attiré ? Terre, Eau, Air, Feu ? La Forêt ? La mer ? La montagne ? … Connectez vous ainsi à votre état d’âme. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
6) Arriver au centre
Rentrer dans le Centre et contemplez le chemin parcouru en tournant lentement sur vous même. Arrêtez vous face à la porte du centre. De cette façon vous faites face à votre position de départ. Prenez conscience de vous-même par effet miroir en imaginant vous voir à l’entrée du labyrinthe. Vous êtes dans votre for-intérieur. Le lieu où vous êtes seul à pouvoir entrer. C’est votre trésor, votre source. Ici vous pouvez prendre soin de vous. Toutes les forces du labyrinthes convergent vers le point où vous vous trouvez. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre une posture de yoga, de zazen ou de Qi Gong ou rester simplement là à profiter de cette instant, en pleine conscience, à être attentif à ce qui se passe dans votre être. Il faut ressortir du centre et revenir au monde, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
7) Parcourir le 3ème voyage (retour)
Vous marchez sur le 3eme voyage, la circonvolution la plus proche du centre du labyrinthe. Imaginez vous faire le plein de l’énergie dont vous avez besoin et vous avez senti à l’aller. Imaginez-vous que vous êtes dans un lieu où il y a cette énergie et vous vous en remplissez. Vous atteignez alors une certaine harmonie, plénitude. Vous ressentez l’envie d’être bon, de donner en retour. Vous rayonnez. Vous expérimentez votre Moi-Sage. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
8) Parcourir le 2eme voyage (retour)
Vous marchez sur le 2ème voyage, la circonvolution intermédiaire du labyrinthe. Vous repensez à ce qui occupe votre esprit en ce moment et que vous avez déterminé à l’aller. Utilisez votre énergie rayonnante pour vous placer dans un état d’esprit positif, créatif, confiant, nécessaire pour trouver des solutions, prendre conscience des soutiens que vous avez ou des signes de l’univers que vous recevez. Vous vous abandonnez à votre Moi-Sage. Au virage de fin, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
9) Parcourir le 1er voyage (retour)
Vous marchez sur le 1er voyage, la circonvolution la plus à l’extérieur du labyrinthe. Toujours en connexion avec votre Moi-Sage, prolongez-le dans votre vie réelle. Imaginez-vous ne plus avoir de problème. Vous avez trouvé une solution. Imaginez comment c’est arrivé, ce qui se passe en suite, comment vous vous sentez, qu’est-ce qui change concrètement pour vous… Vous avez confiance en votre Moi-Sage, les idées viendront, les opportunités apparaitront. La porte du labyrinthe approche, prenez une profonde inspiration et une expiration lente.
10) Sortir du labyrinthe
Avant de sortir totalement, prenez un temps à la porte du labyrinthe. Portez votre attention sur votre respiration, votre ressenti intérieur, votre état d’esprit, votre énergie interne. Sentez ce qui a changé entre l’avant et l’après labyrinthe. Mobilisez votre détermination à réaliser ce que vous avez à réaliser. Sortez d’un pas confiant et décidé.
A suivre …
Pour obtenir le fichier son (mp3) de cette méthode en 10 étapes pour pouvoir l’emmener avec vous et l’écouter dans un labyrinthe, cliquez là pour télécharger le fichier.
J’organise plusieurs fois par an des ateliers de découverte et d’initiation aux différents labyrinthes. Pour être tenu informé des dates, laissez votre adresse mail là.
A bientôt.
Et n’oubliez pas votre trésor…
Tout savoir sur les labyrinthes ? Retrouvez la visioconférence en REPLAY !
Le labyrinthe a été retrouvé à des époques reculées (jusqu’à – 2500 av JC), dans des civilisations diverses (étrusques, grecques, scandinaves, égyptienne) et éloignées (asie, amériques, … ). Ce symbole provient certainement des spéculations consécutives de générations d’humains, qui prennent probablement leur source dans les tracés de cercles concentriques et dédaliques préhistoriques, dans le modèle de la grotte, le modèle de l’intérieur physique de l’humain ou des animaux (organes), le modèle de la matrice génitrice de la vie… Le labyrinthe a donc à voir avec la vie et la mort, le visible et l’invisible, les dieux et les humains, la vie intérieure et la vie extérieure, une représentation du cosmos… Il était certainement un support pour le récit cosmologique que se sont élaborés les humains pour combler leurs questions existentielles. L’archéologie moderne reconnaît aux premiers labyrinthes une fonction cultuelle, la labyrinthe était alors souvent lié au culte d’une déesse.
Avec la civilisation grecque, le labyrinthe est toujours un outil spirituel et il est le support d’un des grands mythes encore célèbre, celui de Thésée et du Minotaure qui inspire encore aujourd’hui les Sciences Humaines modernes. Plus prés de nous, la chrétienté a vu dans ce symbole de quoi alimenter la foi et stimuler l’ardeur du croyant à se mettre en Chemin avec Jésus-Christ. Le labyrinthe chrétien était alors un substitut du pèlerinage à Jérusalem : au centre, le tombeau vide du Christ et le baptême de feu. Grâce à ce syncrétisme chrétien, le labyrinthe a inspiré les Compagnons, les Alchimistes et plus prés de nous, les Franc-Maçons qui ont adapté et intégré le labyrinthe dans leur corpus symbolique, symbole du Voyage, du Grand Œuvre ou de l’Initiation. L’idée générale et commune est qu’on sort différent d’un labyrinthe, le travail méditatif, spirituel ou intellectuel durant le voyage transforme le cheminant. Le labyrinthe pourrait alors être considéré comme un condensateur d’expérience spirituelle.
Si ce tracé a traversé les âges, les civilisations, les obstacles géographiques ; s’il a inspiré et qu’il inspire encore tant de cherchants c’est qu’il possède un intérêt majeur dans le Chemin spirituel de l’Humain. Je vous propose alors une analyse de ce symbole pour le comprendre mieux.
L’analyse graphique des labyrinthes ancestraux et antiques montre que les concepteurs partaient d’une croix.
La technique a pu être retrouvée ou transmise, je n’ai pas d’information à ce sujet mais la voici pour le labyrinthe à 3 circonvolutions :
On démarre de la croix et des 4 points, sommets du carré dont la croix forme les médiatrices :
Cette croix rappelle la croix de Jérusalem :
Ce qui peut laisser émettre l’hypothèse que la technique s’est transmise à partir de ce schéma de départ. Cette croix de Jérusalem pour tracer le Chemin de Jérusalem (autre nom du labyrinthe)…
Ensuite chaque extrémité est reliée à celle immédiatement disponible :
Entrons dans le labyrinthe et voyons !
Avec ce labyrinthe à 3 circonvolutions, nous avons le labyrinthe le plus simple. La parcours est progressif, la progression est linéaire : 1-2-3-CENTRE-3-2-1. C’est la progression la moins déroutante des labyrinthes, idéale pour débuter.
Le parcours est composé d’un aller, d’une station au centre et d’un retour. Nous voyons donc tout de suite le caractère ternaire de la pratique du labyrinthe : 3 mouvements : aller, station, retour.
Le parcours aller, 1ere circonvolution s’effectue (dans notre exemple) dextrogyre -qui tourne à droite-. On parcourt la limite extérieure, comme pour prendre la mesure du labyrinthe, prendre conscience de l’espace qu’il délimite, son ampleur et comme pour observer le monde depuis l’intérieur, un peu comme le chemin de ronde d’un château-fort. La 2eme circonvolution-aller se parcourt dans le sens inverse (ici lévogyre) et un peu plus près du centre, comme si on remontait la 1ere circonvolution, on revivait à rebours l’expérience de la 1ere circonvolution mais d’un point de vue plus centré, plus intérieur, la notion d’introspection est ici signifiée. Dès la 2eme circonvolution, grâce au méandre, nous sommes amenés à regarder, à prendre conscience, ce que nous venons juste de vivre. Cette effet n’est pas aussi manifeste dans une simple spirale. Dès ce labyrinthe de base, nous comprenons l’importance symbolique du méandre. Il perturbe la progression, obligeant à rebrousser chemin, à changer le sens de la marche, à perturber les habitudes. Cette 2eme circonvolution est le pas de côté, la critique, l’introspection, l’erreur ou l’échec. 3ème circonvolution-aller, on se retrouve dans le même sens que la 1ere circonvolution, on s’approche du centre. Il est moins question d’introspection, d’analyser l’expérience du parcours de la 2ème circonvolution-aller. Là, le labyrinthe nous ramène dans le même sens que la 1ère circonvolution, l’idée est donc de poursuivre, de reprendre son chemin mais enrichi, sur un autre plan, de manière plus centré. Là encore, le labyrinthe nous initie à la pensée ternaire : 1ere circonvolution dans un sens : thèse, 2eme circonvolution dans le sens opposé : anti-thèse, 3eme circonvolution retour au chemin sur un autre plan : synthèse.
On arrive au centre. Le centre est matériellement vide. Ce qu’il y a à trouver n’est donc pas matériellement dans le labyrinthe mais en soi. C’est une impasse, l’aboutissement du mouvement aller. Mais aussi la préparation et le point de départ du mouvement retour. Il y a donc dans ce centre à la fois l’idée de quête et de source, de fin et de début, d’alpha et d’oméga. On comprend ici pourquoi le labyrinthe résonne avec la spiritualité chrétienne, le Christ se présentant comme la fin et le début de toute chose, l’alpha et l’oméga. Le centre fonctionne aussi en ternaire : Arrivée-Intégration-Départ ; Passif-Contemplation-Actif ; Fin-Conscience-Début, …
Du centre on repart, 3ème circonvolution. Si dans le parcours aller, nous étions attentifs à ce que produisait le labyrinthe en nous, lors de ce parcours retour l’engagement n’est pas le même. Fort du trésor trouvé au centre, de la conscience élargie, de la sérénité atteinte, nous allons reparcourir le labyrinthe pour aller de ce centre vers l’extérieur. Le mouvement n’est plus concentrique mais centrifuge. Nous sommes propulsés vers l’extérieur, envoyés au monde. Pour reprendre les éléments de culture chrétienne, on pourrait dire que le parcours aller est les évangiles, le Centre la mort et la résurrection du Christ et le parcours retour est les Actes des Apôtres. Nous comprenons ici que le labyrinthe fonctionne comme un lieu sacré pendant un rituel ou un culte, 1er mouvement on entre et on se purifie, 2eme mouvement au centre on partage un certain état de conscience individuel et / ou collectif et 3ème mouvement on propage cet état de conscience dans notre être pour transformer notre vie terrestre. Le parcours aller est donc passif, le centre est intégratif, le parcours retour est actif. On retrouve le caractère ternaire déjà exposé qui se confirme ici.
Les 3 voyages vont donc avoir les mêmes valeurs symboliques (thèse, anti-thèse, synthèse) mais avec une fonction différente : elle sera active. A chaque étape, nous chercherons à appliquer, à projeter, à décliner au niveau de la circonvolution le trésor trouvé au centre.
3ème circonvolution, on applique le trésor au niveau de la synthèse, la synthèse n’est plus le produit, le dépassement d’un combat binaire entre thèse et anti-thèse mais elle devient un choix, une volonté, un verbe, un projet, une quête.
Méandre, 2ème circonvolution, sens inverse : l’anti-thèse procède de la synthèse et non de l’opposition à la thèse. Elle fait partie de l’équilibre du monde. Elle prépare à la sortie. Sur cette circonvolution, nous prenons conscience qu’elle est l’intermédiaire entre l’univers sous influence de l’intérieur et l’univers sous influence de l’extérieur. Elle va nous permettre d’explorer les problématiques pour appliquer le Trésor de l’Esprit à notre monde matériel. Cette fois, l’introspection n’est pas sur la vie vécue mais sur l’idéal, la vie souhaitée. Le sens inverse permet cette fois d’inspecter chaque caractéristique de la quête pour lui trouver un prolongement dans le Monde.
Méandre, 1ere circonvolution, retour au sens initial : la thèse n’est plus ce qui vient en premier, elle découle de l’anti-thèse qui elle même découle de la synthèse. Elle assure la sortie du labyrinthe. C’est la circonvolution des solutions qui répondent aux problématiques de la 2ème circonvolution, posées par la quête exprimée à la 3ème circonvolution, inspirée du Trésor trouvé au Centre. Dans cette circonvolution, nous préparons l’application de ce que nous avons trouvé à l’Intérieur, dans les lois de l’Extérieur.
Un symbole au double ternaire
On voit alors que le parcours est un aller-et-retour, de l’extérieur vers le centre puis du centre vers l’extérieur. La succession des circonvolutions sont autant étapes, d’échelons, de niveaux, de stades, d’épreuves à franchir pour passer de l’extérieur au centre et du centre à l’extérieur. Le centre a donc une importance primordiale dans le labyrinthe. Le symbole s’organise autour de lui et il semble être protégé par les circonvolutions.
Le parcours est ternaire: un aller, une station et un retour. Une partie dirigée vers l’intérieur, le centre, l’autre partie dirigée vers l’extérieur, le monde. On pourrait donc imaginer une valeur x pour l’aller et une valeur -x pour le retour. Actif / passif, masculin/féminin, chaud/froid, sec/humide, thèse/antithèse, soleil/lune, Jakin/Boaz, obscurité/lumière, etc… Cependant, au lieu d’être dans la logique thèse/antithèse/synthèse, dans le labyrinthe le ternaire du parcours suit une autre logique : alors qu’on pourrait croire que le centre fait la synthèse, c’est en fait la sortie. On parcourt une valeur, « passif » par exemple, au centre on trouve quelque chose, et on repart vers l’extérieur avec l’autre valeur par exemple « actif ». C’est à dire que dans le labyrinthe, un des pôles de la dualité sert à atteindre quelque chose (le centre) et l’autre pôle de la dualité sert à le ramener à l’extérieur et l’arrivée forme le troisième point, la synthèse.
Les circonvolutions sont ternaires : entre le centre et l’extérieur, la frontière n’est pas nette, il est nécessaire de passer par des nuances, des paliers de décompression ou d’adaptation ou d’acclimatation… L’idée est ici forte qu’entre le monde du centre et le monde de l’extérieur, il ne peut y avoir de passage linéaire et direct, il est nécessaire de passer par le sas des circonvolutions. Ces circonvolutions avec leurs méandres et leur concentricité, nous font progresser d’une manière singulière. Ainsi, en changeant de sens et en s’éloignant ou en se rapprochant du centre, les circonvolutions prennent une fonction et une signification particulières. Il faut 3 circonvolutions pour atteindre le Centre. Les circonvolutions ont donc des valeurs ternaires, un ternaire classique, progressif, de type thèse/anti-thèse/synthèse.
Le labyrinthe est ternaire : avec ses circonvolutions, il arrive à unir la dualité des 2 pôles opposés (Centre et Extérieur). Le labyrinthe nous fait passer de l’un à l’autre et de l’autre à l’un comme le tao avec le Yin et le Yang. De ce point de vue, on peut considérer que le labyrinthe aurait pu servir à une représentation du cosmos dans son ensemble avec le monde des Dieux et le monde des Humains ou de signifier cette énigme que nous expérimentons tous et qui a questionné l’humanité tout au long de son histoire : la dualité entre le monde intérieur d’un individu et le monde extérieur de la nature et de la société. Le labyrinthe est le Tao occidental de ce point de vue.
Décortiquons la forme
L’union de 2 spirales
A regarder de plus prés, on peut retrouver la forme de ce labyrinthe par l’enchevêtrement de 2 spirales inverses, l’une dextrogyre et l’autre lévogyre.
L’une forme à la fois la ceinture, la délimitation avec l’extérieur et l’enceinte du centre. Cette spirale semble s’occuper des fonctions « squelettiques » du labyrinthe, ses fonctions fondamentales : poser la première séparation qui créé et délimite un espace et créer le centre, ce qu’il y a de plus précieux dans le labyrinthe, elle donne l’essence.
L’autre spirale pourrait paraître secondaire mais elle ne l’est pas. Grâce à elle, le labyrinthe est ce qu’il est ! Sans elle, il ne serait que spirale. Cette autre spirale forme les circonvolutions, elle protège le centre, elle donne l’existence.
Là encore nous nous retrouvons avec une dualité complémentaire dont la synthèse forme le labyrinthe. Le labyrinthe unit ces deux spirales de sens contraire aux fonctions bien différentes et complémentaires.
L’union de 2 serpentins
Pour améliorer l’harmonie visuelle de ce labyrinthe, nous pouvons le dessiner à partir de cercles concentriques.
Nous voyons alors que ce labyrinthe peut être aussi dessiné par l’enchevêtrement de 2 serpentins.
Un sera toujours à la droite du cheminant et l’autre toujours à sa gauche. Un des serpentins fait la frontière extérieure mais ne forme pas l’enceinte du centre, la salle du trésor.
L’autre est contenu dans le premier et forme cette salle au trésor. Les fonctions essentielles de la frontière et du trésor sont ici partagées, tout comme les fonctions existentielles de formation des circonvolutions. Il y a dans cette conception une nouvelle distribution entre les 2 pôles binaires représentés par chaque serpentin. Chacun apportant un patrimoine « génétique ».
Le point de jonction
En cherchant à dessiner ce labyrinthe à partie des cercles concentriques, nous remarquons l’importance du point de jonction. Dans la technique de la croix, il est contenu dans la croix puisqu’il est le point d’intersection, il ne peut pas nous manquer, nous ne pouvons pas faire l’erreur de l’oublier alors son importance nous passe à côté. Avec la technique des cercles concentriques, nous voyons bien que si nous ne faisons pas toucher les deux serpentins au niveau des 2 méandres, il n’y a plus de labyrinthe puisque le centre est directement accessible par l’extérieur.
Dans la technique des deux spirales, ce point est le point d’intersection des 2 spirales. Ce point est donc le point commun entre les 2 pôles binaires. Malgré leur différence, leur complémentarité, ils ont un point commun et ce point commun est d’une importance capitale pour l’existence du labyrinthe. Ce tout petit point de rien ouvre un champ magnifique de spéculation spirituelle et méditative ! Il fait là encore penser par effet miroir au Tao où il y a un point Yang dans le Yin et un point Yin dans le Yang. Si on reprend l’image de la génétique, c’est le moment où les patrimoines génétiques sont mis en commun : la fécondation ou génération.
De merveilleuses méditations en perspective…
Je ne sais pas si vous aviez imaginé tout cela avec cette forme simple de labyrinthe… Elle est parfois dédaignée par les amateurs de labyrinthe qui préfèrent souvent la belle et complexe forme du labyrinthe de Chartres à 11 circonvolutions mais je trouve ça dommage. Il ne faut pas dédaigner les portes qui nous ouvre aux premières lumières.
J’espère que vous l’avez compris, ce labyrinthe à 3 circonvolutions est peut être simple mais il renferme l’essentiel de la pensée labyrinthique, il nous initie à la dynamique particulière des labyrinthes faite de pensée ternaire, de progression, de notion de centre, de vide, de point commun, de complémentarité, … Maîtriser ces notions est déjà un beau programme de travail !
Personnellement je ne me lasse pas de combiner des symboles alchimiques, spirituels, chrétiens ou maçonniques avec le labyrinthe. Méditer ces symboles avec le labyrinthe ouvre davantage l’imagination, la spéculation spirituelle, d’autres liens se font, d’autres connexions… La réflexion s’en voit enrichie, stimulée…
C’est pour cette raison que je considère ce labyrinthe comme le premier niveau d’initiation au labyrinthe, un niveau « apprenti ». Et comme c’est le premier qui va conditionner tous les autres, il ne faut ni le dédaigner, ni le dévaloriser. Même quand on pratique le labyrinthe de Chartres, il faut revenir au labyrinthe à 3 circonvolutions, comme le musicien qui fait ses gammes, le scientifique qui révise ses fondamentaux…
Il me reste à vous souhaiter de beaux voyages au pays des labyrinthes !
D’autres articles suivront sur les labyrinthes suivants à 5 circonvolutions, à 7 et à 11. A chaque jour suffit sa peine. J’organise aussi des ateliers d’initiation. Alors inscrivez vous ici pour être informés des nouvelles publications et évènements !
2 Articles sur le labyrinthe à 5 circonvolutions
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Que disent les encyclopédies à propos du labyrinthe ?
Pour nourrir la réflexion et l’intérêt, j’ai regroupé ici quelques articles sur le labyrinthe provenant de dictionnaires et encyclopédies sur les symboles.
Si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à m’en faire part !
Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie, Daniel Ligou, édition PUF , P675
« Le labyrinthe est généralement considéré dans l’ésotérisme traditionnel comme un signe de l’infini. A ce titre, on le trouve dans la cathédrale de Chartres, tout aussi bien que dans la villa Lucrèce de Pompéi, dans des vases grecs et étrusques, voire même en Scandinavie. […] D’après J.Tourniac, la notion de labyrinthe est liée à celle du centre. […] D’après L. Benoist, son cheminement était un substitut du pèlerinage et son symbolisme celui du retour au centre et au Principe. »
Encyclopédie des symboles, La Pochothèque, P 348-350
« Le labyrinthe est formé d’un ensemble de chemins entrelacés ; les premiers labyrinthes, construits autour d’un croix étaient de forme spiraloïde ou dessinaient de multiples méandres. La présence de tels labyrinthes, dans presque toutes les régions du monde, laisse penser que leur fonction était originellement cultuelle. Ils symbolisaient, dans un espace restreint, le long et difficile chemin de l’initiation. [mythe de Thésée et le Minotaure, Ariane est l’âme, … ]. D’une façon générale et la psychologie analytique le confirme, le labyrinthe représente le voyage psychique et spirituel que l’Homme doit accomplir à l’intérieur de lui-même, à travers les épreuves et tous les motifs d’égarement, afin de trouver son propre centre, ou en d’autres termes, l’image de son Soi. Alors, le cœur du labyrinthe est souvent vide – de sorte que le centre est à la fois la plénitude et le vide. Ici la mort et la vie se correspondent aussi et trouver la mort de son ego dans le labyrinthe revient à accéder à la vie véritable. Processus de mort et de renaissance comme on le trouve avec les dieux « à passion » ou dans le déroulement du Grand Œuvre alchimique. […] Le labyrinthe de Chartres a un diamètre de 12 m et le chemin qui le compose est d’environ 200 m. Celui qui parvenait à son cœur accédait symboliquement au centre spirituel du monde, d’autant que c’était au tombeau vide du Christ qu’on allait ainsi en pèlerinage. L’image de labyrinthe a aussi servi pour désigner la quête de l’alchimiste qui ne peut réussir sans s’être lui-même centré ou sans bénéficier du « fil d’Ariane » que représentent l’enseignement et l’assistance des maîtres qui l’ont précédé. Le labyrinthe est alors l’équivalent de l’Ourobouros mais un Ourobouros en quelque sorte éclaté dont il faut réunir les morceaux afin de reformer l’unité primordiale. […] »
Le livre des symboles, Taschen, P714-715
[Le labyrinthe de Chartres, la croix, rosace à 6 pétales emblème de la Vierge Marie, principe féminin]. Le labyrinthe est un symbole ancien dont la forme tortueuse a toujours stimulé l’imaginaire, quel que fût son support : coquillages marins, viscères animaux, toiles d’araignée, écailles de reptiles, courants tourbillonnaires, structure interne des grottes souterraines, bras enroulés des lointaines galaxies…
Les spirales et méandres retrouvés parmi les peintures rupestres des peuples préhistoriques, précédèrent les labyrinthes proprement dits : ils accompagnaient souvent des représentations de déesses. […] Ces spirales labyrinthiques figurent le passage symbolique du règne visible aux plans divin et invisible : elles décrivent le périple nécessaire aux âmes des morts pour regagner, sur la voie de leur renaissance, la matrice originelle.
[…]
La nature du labyrinthe est par essence duale et paradoxale, son tracé à la fois linéaire et circulaire, simple et complexe, historique et temporel. Lorsqu’il doit s’adapter à un espace compact, le même chemin, ardu et long, ne cesse de revenir sur lui-même en se dédoublant mais il mène aussi, par ces voies détournées, à un centre aussi mystérieux qu’invisible. De l’intérieur la vue y est particulièrement restreinte et déroutante. En revanche, observé d’en haut, il révèle une inspiration artistique et un ordonnancement extraordinaires. Ainsi le labyrinthe associe-t-il simultanément la confusion et la clarté, le foisonnement et l’unité, l’emprisonnement et la libération, le chaos et l’ordre. Dualité paradoxale qui reflète la démarche psychothérapeutique : chercher sa voie à tâtons, à travers la souffrance, l’obscurité, la confusion afin d’atteindre à une meilleure compréhension de soi et du monde, à une plus ample perspective. Une fois le centre ou l’objectif atteint, la voie du retour, après un tel voyage au cœur du labyrinthe, est toujours neuve.
Bonne nouvelle : un atelier de découverte des labyrinthes !
J’organise le 8 mai prochain un atelier de découverte des labyrinthes de méditation ! A peine mis en ligne l’atelier du 1er mai était très vite complet ! J’ai donc organisé cette deuxième date. Là encore les places sont réservées assez vite, cependant il en reste encore donc ne tardez pas à vous inscrire si l’expérience vous attire !
On commence par faire simple !
Ce premier atelier porte sur le labyrinthe simple à 3 circonvolutions, le plus simple. Le chemin est progressif, on part du plus éloigné jusqu’au centre sans épisode d’éloignement et de rapprochement alternatif. C’est vraiment la forme la plus simple, la plus facile, la meilleure pour aborder la méditation labyrinthique.
Simple mais efficace !
Même si les labyrinthes à 3 circonvolutions sont simples, ils n’en sont pas moins efficaces et intéressants que les autres à 5 ou 7 et plus circonvolutions. Au contraire, la simplicité leur permet d’être accessibles à tous et chacun peut ainsi expérimenter l’efficacité des labyrinthes pour développer la pleine conscience, se recentrer, trouver son trésor intérieur, stimuler l’inspiration, spéculer sur des symboles ou servir de support à toute sorte de méditations : pour le matin, pour le soir, pour gérer des émotions, pour pratiquer la loi d’attraction, pour développer l’estime de soi, etc. Sa simplicité est sa force car elle le rend adaptable à une multitude d’usages méditatifs.
La première étape d’un parcours initiatique.
A mon sens et j’explique cela dans la conférence, il est même primordial de commencer par ce petit labyrinthe simple à 3 circonvolutions pour bien comprendre et accéder à la puissance des autres labyrinthes qui viennent après, à 5 ou 7 et plus circonvolutions.
Car ce petit labyrinthe tout simple est la base. Son mouvement, sa symbolique est repris par les autres. Donc si elle n’est pas maitrisée, vous allez passé à côté de quelque chose si vous vous aventurez dans un labyrinthe de Chartres (11 circonvolutions) ou un labyrinthe de Knossos (7 circonvolutions) sans avoir exercé l’esprit et l’âme sur un labyrinthe plus accessible et surtout qui porte en lui les fondamentaux. C’est mon point de vue, mon vécu, mon expérience.
Selon mon expérience, mes recherches et mon vécu dans les labyrinthes, ils sont organisés en Grades ou Niveaux : Apprenti, Compagnon, Maître. Les labyrinthes à 3 voyages pour le grade d’apprenti, à 5 voyages pour le grade de compagnon et à 7 voyages pour le grade de maître. Chacun de ces labyrinthes correspond bien dans sa dynamique et son symbolisme à l’enseignement de chacun de ces grades symboliques utilisés en Franc-maçonnerie, en Compagnonnage, en Alchimie et peut-être encore ailleurs sous d’autres appellations mais avec les mêmes fonctions symboliques : Apprenti : la découverte ; Compagnon : l’erreur ; Maitre : la renaissance.
En Alchimie, nous savons bien que le zèle du débutant, l’excitation du novice, la précipitation du découvreur peut mener à l’erreur, voire à la perte.
Alors commençons par le commencement : le labyrinthe à 3 circonvolutions !
Au programme :
– 13h30 Accueil des participants
– 14h Mini conférence sur les labyrinthes (histoire, symbolique, … )
– 14h30 Apprendre à dessiner un labyrinthe
– 15h Les bases de la méditations labyrinthiques
– 16h Méditation guidée personnalisée
– 17h Clôture de l’Atelier / Retour d’impression
L’atelier se déroule à Aubiat dans le Puy-de-Dôme (63)
A priori, on a plutôt l’impression qu’on va s’y perdre et on n’a pas vraiment envie de se perdre dans la vie … Les labyrinthes de méditation sont des labyrinthes où on se trouve et non où on se perd. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont qu’un seul chemin ! Le chemin est unique, il n’y a qu’à le suivre, c’est tout ! Les labyrinthes à choix multiples sont appelés « dédales » par distinction. Ensuite, le labyrinthe de méditation offre un Chemin particulier, une succession de voyages où la progression vers le centre peut varier par une multitude de méandres. Ces voyages, couplés à des symboles, deviennent très inspirants et redonnent la parole aux symboles. Le labyrinthe de méditation est un accélérateur d’inspiration et de pleine conscience pourrait-on dire !
Pour qui ?
Méditer dans un labyrinthe convient parfaitement à ceux qui veulent se mettre à la méditation mais qui ne savent pas trop comment faire et ont du mal à canaliser le « vélo » qui trotte dans la tête. Il est très adapté aux personnes qui ont un objectif précis de développement personnel et qui ont besoin d’outil ou de soutien. Il convient aussi bien sûr à ceux qui pratiquent déjà la méditation et veulent arriver à canaliser davantage leur concentration sur un objectif en particulier sans s’égarer. Il permet aussi d’avoir une séance de méditation profitable dans un temps court. En quelques minutes, le labyrinthe nous aide à entrer profondément en nous et retrouver la pleine conscience.
D’où ça me vient ?
Ce genre particulier de médiation est d’abord issu d’une pratique personnelle. Quand j’ai commencé à réaliser des élixirs alchimiques de plantes, il s’est posé 2 questions pour moi : Comment développer ma spiritualité ? Comment cultiver les plantes que j’utilise ? Je suis tombé assez vite sur un livre sur les labyrinthes et j’ai été conquis ! J’ai appris à en faire, j’ai développé mon propre design de labyrinthe et j’ai réalisé un labyrinthe de méditation dans mon jardin où je cultive les plantes avec lesquelles je réalise mes élixirs alchimiques.
Dans ce labyrinthe, j’ai médité les symboles alchimiques qui m’ont aidé à développer ma personnalité et avancer sur mon Chemin de Vie.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire profiter de cette expérience et de cette connaissance sous la forme de cet atelier.
Quel cadeau choisir pour vraiment lui dire « Je t’aime » ?
L’amour, c’est un idéal, comme tous les idéaux, la mise en pratique n’est pas simple… Nous ne sommes pas toujours connectés avec notre Amour profond quand nous sommes en relation avec l’autre. Parfois nous défendons notre espace vital, parfois il est difficile de donner quand on a besoin de recevoir…. Et puis il y a les moments de grâce, d’égrégore où nous sommes en harmonie ensemble et où tout s’éclaire, tout est clair, c’est la bonne personne, on se sent accompli, respecté, choyé…
La méditation guidée pour les amoureux va vous permettre de refaire facilement le chemin vers la flamme amoureuse, l’énergie, la matrice de cet amour. Le labyrinthe vous emmène du Monde à votre Centre où vous retrouvez votre trésor caché, l’énergie de votre amour, votre flamme-source. Il permet de vous nourrir de cette source, de reprendre des forces, de vous regonfler, de cultiver votre amour pour l’autre. Le labyrinthe vous ramène ensuite du Centre au Monde pour remonter votre trésor à la surface et faire vibrer votre quotidien, votre réalité d’une nouvelle vivacité…
Le labyrinthe avec sa marche en méandre mais progressive, est propice au voyage intérieur. Il nous aide à atteindre la pleine conscience. Petit à petit, de circonvolution en circonvolution on approfondit notre perception, notre connaissance de nous-même, notre conscience…
Ce symbole accompagne l’humanité dans sa quête de plénitude depuis 4000 ans au moins dans sa forme méandrique. Il symbolise le voyage entre l’Esprit et la Matière, les Dieux et la Création, le macrocosme et le microcosme, le Monde et le Centre, l’extérieur et l’intérieur… Il est matrice maternelle assurant la génération dans l’Esprit. Il peut être simple ou complexe, les voyages qu’il nous propose sont toujours inspirants…
Entrez dans le labyrinthe, ma voix vous guidera. Elle sera votre fil d’Ariane pour profiter de ce moment unique et magique. Fil d’Ariane pour trouver le Centre et pour revenir au Monde.
Osez vivre l’expérience qui facilite la méditation. Pas besoin de connaître des postures ou faire le lotus. Vous pouvez marcher à travers un labyrinthe pendant la méditation ou marcher dans votre jardin ou votre salon, ou rester tranquille et imaginer ce labyrinthe au son de la voix…
Méditer dans un labyrinthe est très facile car le labyrinthe rythme la méditation, il l’oriente, il n’y a plus qu’à se laisser inspirer par son symbole quand on le parcourt. La marche active votre cerveau d’une certaine manière et facilite elle aussi la méditation et la concentration.
N’hésitez plus ! Faites l’expérience de la pleine conscience grâce au labyrinthe ! A la fin de cette méditation, vous aurez trouvé le bon cadeau !
Pour la Saint Valentin uniquement cette méditation est OFFERTE ! Profitez-en !