Dans l’imaginaire collectif et populaire, l’alchimiste est un peu un fou qui cherche à faire de l’or avec du plomb grâce à une pierre philosophale… C’est pas tout à fait faux….
Le fou est peut-être finalement un sage qui cherche à progresser sur son chemin de sagesse, faire du vil homme (le plomb) un homme à l’humanité accomplie (l’or). On ne sait pas ce qu’est cette humanité accomplie, aucune vérité révélée là-dessus, que des croyances, des hypothèses, des inspirations, des intuitions…
L’alchimie est une recherche, une quête de cette humanité accomplie. Elle propose trois voies : la voie sèche, la voie humide et la voie végétale.
La confection des élixirs végétaux fait donc partie de cette voie végétale. Il s’agit de considérer les végétaux comme des égaux, des êtres à part entière, des frères et des soeurs et non comme une matière première à la merci de notre force. Pour la réalisation de l’élixir, je suscite la coopération de la plante, je la remercie, j’établis une communication. Les épreuves qu’elle subit, je m’efforce de les subir aussi sur un plan symbolique.
Chaque élixir a ensuite ses propres talents, son propre rôle dans le plan du Grand Architecte.
Par exemple :
- la camomille aide à mieux supporter la folie de ce monde
- la menthe réveille le courage d’être soi-même
- la verveine nous prépare au « Connais-toi, toi même » initiatique
- l’ortie aide à préserver son indépendance
- le tussilage aide à une prise de conscience de nos manques et de nos dysharmonies autodestructrices
- …
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